Dans un communiqué publié mercredi 3 septembre, les forces armées yéménites ont annoncé avoir lancé des frappes de missiles contre Tel-Aviv, entraînant la fermeture de l’aéroport Ben Gourion et la fuite des colons vers les abris.
Une nouvelle mesure de représailles contre la campagne de famine et le génocide menés par le régime israélien à Gaza, mais aussi la « première réponse » à la récente agression israélienne contre le Yémen, indique le communiqué des forces armées yéménites.
Deux missiles balistiques, à savoir Palestine-2 et Zolfaghar, ont été utilisés pour mener à bien cette opération.
À ce propos, il est à noter que l’armée israélienne a lancé, jeudi 28 août, des frappes aériennes sur la capitale yéménite Sanaa, qui ont coûté la vie au Premier ministre du gouvernement national du Changement et de la Construction, Ahmed Ghaleb Al-Rahawi, ainsi qu’à huit autres responsables.
En dépit des allégations faites par les responsables israéliens, selon lesquelles les missiles yéménites ont été interceptés, la frappe a provoqué des perturbations opérationnelles, dont la fermeture de l’aéroport Ben Gourion et le déclenchement des sirènes d’alerte à Tel-Aviv.
Les missiles « ont visé des cibles sensibles appartenant à l’ennemi israélien dans la zone occupée de Jaffa », peut-on lire dans le communiqué qui précise que l’opération a atteint ses objectifs avec succès en provoquant la ruée de millions de sionistes usurpateurs vers les abris et suspendant les activités de l’aéroport Ben Gourion.
En outre, le texte poursuit qu’Israël « commet les plus odieux des crimes contre deux millions de musulmans à Gaza, terre du djihad et du martyre, sous le silence assourdissant et l’inaction de deux milliards de musulmans ».
Quiconque croit en l’Islam, se doit de ne pas rester les bras croisés face à ce crime génocidaire, toujours selon le même communiqué.
Dans ce texte, les forces armées yéménites ont réaffirmé que « l’ennemi israélien ne jouira ni de sécurité ni de stabilité, et que les opérations du Yémen se poursuivront à un rythme croissant au cours des jours à venir ».
Depuis le 7 octobre, date à laquelle le régime israélien a déclenché sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, les forces yéménites ont mené de nombreuses frappes en solidarité avec les Palestiniens, ciblant des aéroports, des ports et d’autres lieux stratégiques dans les territoires occupés par Israël. Le Yémen a juré à plusieurs reprises que ces frappes ne cesseraient pas tant que la guerre et le blocus imposé par l’entité sioniste contre la bande de Gaza assiégée se poursuivraient.
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé de Gaza, depuis le début de l’agression israélienne contre l’enclave palestinienne, au moins 63 764 personnes, principalement des femmes et des enfants, sont tombées en martyr et plus de 161 245 autres ont été blessées.
