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L’ONU doit prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux atrocités israéliennes (Pezeshkian)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
En marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), le président iranien, Massoud Pezeshkian, s’est entretenu avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lundi 1er septembre 2025, à Tianjin, en Chine. ©president.ir

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a déclaré que les organisations internationales, en particulier les Nations Unies, doivent entreprendre des actions « pratiques et plus sérieuses » pour faire cesser les crimes et le bellicisme du régime israélien dans la région.

Ces remarques ont été formulées lors de la rencontre de M. Pezeshkian avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en marge de la 25ᵉ réunion du Conseil des chefs d’État de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui s’est tenue ce lundi 1er septembre, dans la ville portuaire de Tianjin, au nord de la Chine.

Le président iranien a indiqué que le régime sioniste avait imposé une guerre de 12 jours à la République islamique en juin, alors que Téhéran a toujours recherché la paix, avant de faire l’éloge de la condamnation par le secrétaire général de l’ONU des crimes commis par Israël contre le peuple palestinien ainsi que de l’attaque du régime contre l’Iran.

Dans la foulée, il a précisé que l’Iran avait été la cible d’attaques agressives d’Israël alors même qu’il était pleinement engagé dans des négociations indirectes avec les États-Unis sur le nucléaire.

Le président Pezeshkian a rappelé que la République islamique avait été l’une des principales victimes du terrorisme, de nombreux hauts responsables ayant été assassinés lors d’attentats, avant de fustiger le régime israélien pour ses assassinats arbitraires, partout dans la région, sous prétexte de « légitime défense ».

Plus loin dans ses propos, le président iranien a critiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et son directeur général, Rafael Grossi, pour leur refus de condamner les attaques israéliennes contre les installations nucléaires civiles iraniennes, en dépit d’inspections sévères.

Selon ses mots, le refus de l’AIEA de prendre position contre les attaques israéliennes constitue une violation de toutes les normes et règles internationales.

Même si une loi avait été approuvée par le Parlement iranien visant à suspendre toute coopération de Téhéran avec l’AIEA en réaction aux frappes contre ses installations nucléaires, l’Iran avait en même temps chargé son Conseil suprême de sécurité nationale de définir un cadre de collaboration constructive et efficace avec l’agence, a-t-il ajouté.

Dans ce droit fil, le président iranien a mis l’accent sur le fait que l’Iran privilégie l’interaction et la diplomatie pour résoudre les questions relatives à son programme nucléaire.

À rappeler que le régime israélien a lancé, le 13 juin, une offensive flagrante et non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a fait au moins 1 064 morts, dont des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.

Le 22 juin, les États-Unis se sont joints à l’agression israélienne, en prenant pour cible trois sites nucléaires iraniens, à savoir Fordow, Ispahan et Natanz, en grave violation du droit international.

En riposte à ces actes d’agression israélo-américains, les forces armées iraniennes ont visé des sites stratégiques dans les territoires occupés ainsi que la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, la plus grande base militaire américaine en Asie de l’Ouest.

Pour sa part, le secrétaire général de l’ONU a exprimé sa conviction personnelle que l’Iran ne cherche pas à développer l’arme nucléaire, réaffirmant le droit de Téhéran à un programme nucléaire pacifique.

M. Guterres s’est dit préoccupé par l’activation du mécanisme de retour automatique des sanctions des Nations Unies, appelé snapback, indiquant avoir demandé aux trois parties européennes à l’accord nucléaire de 2015, à savoir l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, de coopérer avec l’Iran sur cette question.

À noter que la troïka européenne a déclenché jeudi 28 août la procédure de snapback, une clause inscrite dans l’accord nucléaire de 2015, qui rétablit toutes les sanctions antérieures à l’accord, prétendument pour le « non-respect significatif » par la République islamique de cet accord, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action commun (PGAC).

Voici quelques images de la rencontre du président iranien, Massoud Pezeshkian, avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lundi 1er septembre en Chine. ©president.ir

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SOURCE: FRENCH PRESS TV