Le leader du mouvement yéménite Ansarallah, Abdelmalik al-Houthi, a dénoncé l’assassinat du Premier ministre Ahmed al-Rahawi et de plusieurs ministres à Sanaa, jeudi dernier, qualifiant cette attaque d’« inscription supplémentaire dans le casier judiciaire » du régime criminel israélien.
Dans un communiqué diffusé samedi 30 août, le mouvement a confirmé que M. al-Rahawi, accompagné de plusieurs membres de son cabinet, avait été assassiné dans une frappe aérienne israélienne qui a également fait plusieurs blessés parmi d’autres responsables gouvernementaux.
S’exprimant dimanche 31 août lors d’un discours télévisé, al-Houthi a salué la mémoire des victimes, les présentant comme des « martyrs de tout le Yémen ».
« L’ennemi israélien, par ses crimes et sa brutalité, n’épargne ni les enfants, ni les femmes, ni les civils sans défense », a-t-il déclaré. »
Abdelmalik al-Houthi a affirmé que le Yémen ne se laisserait pas intimider par les attaques visant sa souveraineté et qu’au contraire, il intensifierait sa campagne militaire en soutien au peuple palestinien.
« Notre peuple ne sera pas affaibli par l’agression à laquelle il est confronté », a-t-il déclaré, promettant que « les prochains jours verront de nouveaux succès, en déjouant les tentatives de l’ennemi israélien de commettre des crimes contre notre nation ou de cibler les institutions officielles et les villes ».
Depuis octobre 2023, les forces armées yéménites ont revendiqué des dizaines de frappes de drones et de missiles contre des cibles israéliennes en Palestine occupée, présentées comme des actions de solidarité avec Gaza.
En réponse, Israël a intensifié ses bombardements sur les infrastructures et les zones civiles au Yémen ces dernières semaines.