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Iran : l’IRIB condamne l'assassinat du ministre yéménite de l'Information par Israël, le qualifiant de « crime de guerre »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Seyyed Hachem Sharaf al-Din, ministre yéménite de l’Information.

Dans un communiqué publié ce dimanche 31 août, le service extérieur de la Radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB) a fermement condamné l’assassinat récent par le régime israélien d’au moins neuf hauts responsables yéménites, dont Seyyed Hachem Sharaf al-Din, ministre yéménite de l’Information, qualifiant cet assassinat de « crime de guerre » et de « violation flagrante de tous les pactes humains ».

Évoquant la frappe du jeudi par le régime sioniste d’une réunion de haut niveau, le communiqué souligne : « Le régime sioniste oppresseur et tueur d’enfants a, dans un acte d’agression aveugle et lâche, pris pour cible la réunion de haut niveau des responsables du gouvernement yéménite. Les balles ont atteint les corps du Premier ministre et de huit de ses ministres et adjoints – dont ce Sayyid de la résilience et de la persévérance –, mais elles n’ont jamais pu atteindre leurs idées et leurs idéaux ».

Le Premier ministre et huit de ses ministres et adjoints yéménites tués lors des frappes israéliennes sur la capitale yéménites, Sanaa. (illustration) 

Le communiqué appelle les organisations internationales, les assemblées de défense des droits de l’homme et les médias indépendants à briser le silence, avertissant que « rester silencieux face à un tel bain de sang signifie être complice de ce crime ».

L’IRIB a exprimé par ailleurs sa confiance dans la capacité du Yémen à se relever de la dévastation et affirmé que le sang des martyrs, notamment celui de Sharaf al-Din, nourrira « une résistance inébranlable dans la nation ».

Le texte promet que la mémoire de ce bain de sang sera préservée par l’Oumma islamique et la communauté internationale, qui en feront « un symbole pour poursuivre la quête de la liberté ».

« Seyyed Hachem Sharaf al-Din, reconnu comme un enfant dévoué du Yémen, gardien de la vérité et porte-étendard de la voix des opprimés, est désormais célébré comme un martyr éternel », a déclaré l’IRIB.

« Tout au long de sa vie honorable, il a fait de sa plume, une “arme” sur le champ de bataille médiatique, contrant l’arsenal de mensonges et de distorsions propagés par le sionisme et ses alliés soutenant l’oppression et l’agression », ajoute le communiqué.

L’héritage du dirigeant est décrit comme une « torche d’éveil » destinée à guider les générations futures de l’obscurité vers la lumière, lié à jamais aux champions de l’histoire en quête de vérité.

Jeudi, les frappes aériennes israéliennes sur la capitale yéménite ont coûté la vie au Premier ministre Ahmed Ghaleb Al-Rahawi du Gouvernement national du changement et de la construction, ainsi qu’à huit hauts responsables, blessant ainsi plusieurs autres ministres de haut rang.

Ces agressions, selon l’IRIB, marquent une escalade significative dans l’agression militaire israélienne en cours contre le Yémen.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV