Selon un rapport officiel publié, dimanche 31 août, 900 soldats israéliens ont été tués et 6 213 autres blessés depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime israélien a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza.
Parmi les militaires morts, on compte 295 réservistes et 154 soldats de carrière. Le rapport précise que 311 soldats ont perdu la vie les 7 et 8 octobre 2023, lors de l’opération « Tempête d’Al-Aqsa », menée par le Hamas en réponse à la campagne sanglante et dévastatrice du régime israélien contre les Palestiniens depuis des décennies.
Depuis lors, 589 autres soldats israéliens ont été tués, dont 456 lors de l’offensive terrestre menée à l’intérieur de Gaza.
La brigade Golani a subi les pertes les plus élevées avec 114 morts depuis le début de la guerre génocidaire israélienne contre Gaza.
En ce qui concerne les blessés, le rapport fait état de 925 cas graves, 1 540 cas de blessures modérés et 3 748 cas de blessures légères. Parmi eux, 2 883 ont été blessés durant l’offensive terrestre. Dix soldats restent hospitalisés dans un état grave.
Dimanche, les médias israéliens ont rapporté de nouveaux combats entre les forces d'occupation israéliennes et les combattants de la Résistance palestinienne dans le quartier de Zaytoun à Gaza. Ces affrontements ont causé la mort d’au moins un soldat israélien, tandis que neuf autres ont été blessés. Quatre soldats sont portés disparus, et des témoins suggèrent qu’ils pourraient avoir été capturés.
Les affrontements ont été marqués par des tirs intenses des combattants palestiniens contre des hélicoptères de combat israéliens en vol stationnaire, des bombardements lourds sur tout le quartier, et des combats rapprochés entre les combattants palestiniens et les envahisseurs.
Des analystes militaires qualifient cette opération de la Résistance palestinienne de « revers tactique important » pour l’armée israélienne, sapant le discours du régime sioniste concernant la force du Hamas.
L’armée israélienne est connue pour son habitude de cacher le nombre de ses morts et de ses blessés afin de garder le moral de ses soldats et de transmettre une image d’invincibilité auprès de l’opinion publique israélienne dans sa guerre à Gaza.
En février, le chef d’état-major, Eyal Zamir, a reconnu une divergence significative entre les chiffres réels et ceux communiqués précédemment, affirmant que le nombre de soldats tués et blessés est bien plus élevé que ce qui a été officiellement divulgué.
Zamir a déclaré qu’il y avait au moins 5 942 « familles endeuillées » enregistrées depuis octobre 2023, certaines ayant probablement plus d’un membre de leur famille tué dans la guerre israélienne contre Gaza.
L’armée israélienne utilise l’expression « familles endeuillées » pour désigner les familles de militaires dont la mort a été confirmée pendant la guerre, et n’inclut pas les civils, a confirmé à l’époque l’expert israélien d’Al-Jazeera, Azzam Abou al-Adas.
