Un rassemblement pro-palestinien s’est tenu mercredi soir 27 août sur la place de l’Opéra à Paris. Des centaines de manifestants s’y sont réunis pour dénoncer le génocide en cours à Gaza.
Par voie d’un communiqué, le collectif EuroPalestine avait appelé à se mobiliser le 27 août à 18h30, heure locales, afin de « stopper le génocide » et d’exprimer sa solidarité avec les civils palestiniens face à l’offensive israélienne en cours.
Des manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et des pancartes aux messages percutants. Plusieurs participantes ont porté dans leurs bras des poupées enveloppées de tissus maculés de rouge, en signe de deuil symbolique. On pouvait lire sur certaines pancartes : « Boycott Israël » ou encore « Mourir, mais ne pas être complice de ce génocide ».
Une présence policière encadrait le rassemblement, qui s’est déroulé dans le calme.
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Ce n'est pas la première fois qu'un événement de ce type a lieu en France ces dernières semaines. Le samedi 23 août 2025, les habitants de Brest, dans le Finistère, se sont réunis sur la place de la Liberté pour manifester leur solidarité avec le peuple palestinien. À l'initiative de l'Association France-Palestine Solidarité (AFPS), les militants de la ville, toujours engagés en faveur de la cause palestinienne, ont pris part à cette marche malgré des conditions météorologiques difficiles.
Pour rappel, selon les autorités sanitaires de Gaza, plus de 63 000 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes depuis le déclenchement de la guerre en octobre 2023, dont la majorité est composée d’enfants et de femmes, tandis que des centaines de civils ont perdu la vie dans des zones de distribution d’aide humanitaire au cours de ces derniers mois. Ces événements interviennent dans un contexte humanitaire dramatique à Gaza, au moment où retentissent les appels internationaux pour un cessez-le-feu et une intensification du flot d’aide.
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Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré le mois dernier que Gaza est confrontée à « une mort et une destruction sans précédent », que « la malnutrition est en forte hausse » alors que le système d’aide est sur le point de s’effondrer.
La Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël dès janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide et de permettre l’accès à l’aide humanitaire. La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé, en juillet, les mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre, notamment d’avoir utilisé la famine comme méthode de guerre.
