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Gaza: Washington refuse de rejoindre la déclaration de famine de l'ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des enfants recherchent de la nourriture sur le sol boueux d'une déchetterie dans la bande de Gaza. ©DPA

Tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, à l'exception des États-Unis, ont soutenu la récente déclaration de famine dans la plus grande zone urbaine de la bande de Gaza, faite par le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme soutenu par l'ONU.

Les 14 pays membres ont confirmé cette déclaration dans un communiqué conjoint, publié à l'issue d'une réunion tenue mercredi 27 août, moins d'une semaine après que l'IPC a diffusé le sombre compte rendu de la situation sur le terrain à Gaza et dans ses environs.

Cette déclaration, vérifiée par l'ONU elle-même, intervient dans le contexte du génocide perpétré par le régime israélien contre Gaza depuis octobre 2023.

La guerre génocidaire israélienne a fait environ 62 900 morts palestiniens, dus soit à des agressions militaires, soit à la famine, que le régime utilise comme arme de guerre à Gaza.

Pour ce faire, le régime israélien à interdit presque totalement l'entrée des denrées alimentaires vitales dans le territoire assiégé auquel il a également imposé un soi-disant mécanisme de distribution pour la petite aide qui passe. Dans le cadre de ce mécanisme, les Gazaouis affamés sont contraints de se ruer autour des « points de distribution », où les forces israéliennes ouvrent délibérément le feu sur eux.

Les pays soutenant la déclaration de l'IPC ont qualifié la famine de « crise provoquée par l'homme ».

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« Nous exprimons notre profonde préoccupation face à l'existence de la famine dans le gouvernorat de Gaza », ont-ils déclaré dans le communiqué, faisant allusion à la zone qui comprend la ville de Gaza et ses banlieues.

« La famine à Gaza doit cesser immédiatement et le droit international doit être respecté », ont-ils ajouté, avertissant : « 41 000 enfants risquent de mourir de malnutrition à Gaza. L’utilisation de la famine comme arme de guerre est interdite par le droit international. »

Ils ont également critiqué la décision du régime israélien d’intensifier ses frappes militaires à Gaza, appelant à un « cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent ».

Cela intervient alors que de nombreux rapports indiquent que les responsables israéliens ont délibérément employé des tactiques dilatoires à plus d’une douzaine de reprises pour faire dérailler les perspectives d’un accord de cessez-le-feu.

Pour les observateurs le refus des États-Unis de s'aligner sur les autres membres du Conseil de sécurité traduit le soutien habituel et sans faille que Washington apporte toujours, aussi bien militairement que politiquement, aux atrocités meurtrières du régime de Tel-Aviv dans la région.

Selon les derniers bilans, Israël a tué plus de 62 900 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, depuis octobre 2023 où il a lancé sa guerre génocidaire contre le territoire assiégé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV