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Le gouvernement libanais doit reconquérir sa souveraineté, le Hezbollah ne déposera pas les armes (Naïm Qassem)

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Le Cheikh Naïm Qassem, secrétaire général du Hezbollah, a prononcé un discours à l’occasion de l’anniversaire du martyre du premier secrétaire général de ce mouvement, Seyyed Abbas Moussavi, lundi 25 août 2025. ©Al-Manar

La Résistance libanaise a été créée pour défendre le Liban et l’arracher des griffes des occupants, a déclaré le secrétaire général du Hezbollah, le Cheikh Naïm Qassem, soulignant qu’elle constitue un « rempart solide » face au régime israélien, empêchant la réalisation de ses objectifs.

Lors d’un discours prononcé ce lundi 25 août à l’occasion de l’anniversaire du martyre du premier secrétaire général du mouvement de résistance libanais Hezbollah, Seyyed Abbas Ali Moussavi, il a fermement condamné la récente agression israélienne contre le Yémen, déplorant le fait que les frappes du régime continuent de viser les infrastructures civiles et de coûter la vie à des personnes innocentes.

Dans la foulée, il a fait l’éloge du « soutien exceptionnel » apporté par les Yéménites à Gaza.

Le Cheikh Naïm Qassem a ensuite interpellé le monde arabe et musulman sur leur silence et inaction : « Où sont les Arabes, les musulmans et le monde libre pour exprimer leur solidarité avec la population de Gaza ? »

Faisant référence à la situation du Liban, le secrétaire général du Hezbollah a appelé au rétablissement de la souveraineté nationale sur l’ensemble du territoire libanais, avant d’affirmer que l’hostilité israélienne et le soutien des États-Unis à cette entité sont à l’origine de tous les problèmes du Liban.

À ce propos, Naïm Qassem a ajouté que la résolution de ces problèmes nécessite l’arrêt des attaques israéliennes contre le Liban, le retrait des forces du régime d’occupation de notre territoire, le lancement de la reconstruction du pays, ainsi que la libération des prisonniers.

En ce qui concerne le rôle de premier plan de la Résistance au Liban, le Cheikh Naïm Qassem a précisé qu’elle a réussi à dissuader l’entité israélienne de 2006 à 2024, ajoutant que l’ennemi sioniste fera face à nos opérations défensives et à notre sacrifice.

« Sans la Résistance, le régime sioniste serait arrivé jusqu’à Beyrouth et aurait occupé 600 kilomètres du Liban, comme cela s’est produit en Syrie », a-t-il rappelé, réaffirmant que cette entité ne peut ni rester au Liban ni y faire avancer son projet expansionniste.

Plus loin dans ses propos, le secrétaire général du Hezbollah a fait part des mesures prises par le gouvernement libanais, avertissant que celui-ci ne pourra pas préserver la souveraineté du Liban, à moins qu’il ne revienne sur sa décision.

Dans ce droit fil, Naïm Qassem a fustigé l’influence des États-Unis sur les décisions du gouvernement libanais, notamment celle de désarmer les mouvements de résistance, en soulignant que les actes américains au Liban visent à détruire le pays et à semer la discorde.

Par le biais des sanctions, Washington empêcher la reconstruction du Liban et l’acheminement de l’aide à la population, a-t-il indiqué, avant de préciser que les États-Unis privent notre pays de l’armement nécessaire à la sécurité nationale ».

À ce propos, il a mis l’accent sur l’importance des armes pour les mouvements de résistance, soulignant : « Nous ne déposerons pas les armes qui nous honorent et qui nous protègent de notre ennemi. »

Par ailleurs, il a abordé les objectifs expansionnistes du régime israélien, y compris le projet dit du Grand Israël, en déclarant que l’entité usurpatrice cherche à s’emparer de territoires des pays de la région, dont le Liban, la Palestine, l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et l’Irak.

Le leader du Hezbollah a évoqué les priorités nationales et défensives du Liban : « Une feuille de route existe : expulser l’ennemi de nos terres, arrêter les attaques, libérer les prisonniers et entamer la reconstruction ; ensuite, nous discuterons de la stratégie de défense. »

« L’accord doit être appliqué d’abord, et ensuite seulement le débat sur la stratégie défensive pourra avoir lieu », a-t-il conclu.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV