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L'Ukraine et l'Europe tentent de déformer ce dont Poutine et Trump ont parlé en Alaska (Lavrov)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, dans une interview avec la chaîne de télévision NBC.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguï Lavrov, a annoncé qu’aucune rencontre n’est prévue entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.

« M. Poutine est prêt à rencontrer M. Zelensky lorsque l’ordre du jour sera prêt pour un sommet, et cet ordre du jour n’est pas prêt du tout », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Serguï Lavrov, dans une toute récente interview accordée la chaîne de télévision NBC.

Interrogé au sujet de la prévision des détails de cette rencontre éventuelle entre les présidents russe et ukrainien, le ministre russe a clarifié à NBC que la rencontre entre Poutine et Zelensky n’a pas été discutée lors du sommet russo-américain en Alaska et ce sujet a été abordé plus tard, « à l’improviste ».

En effet, après la rencontre en Alaska, le président Poutine a reçu un appel du président Trump et il a clairement indiqué que la Russie est prête à poursuivre les négociations directes russo-ukrainiennes, qui avaient débuté à Istanbul et qui avaient déjà été organisées à trois reprises.

« Lorsque Zelensky prétend que la priorité immédiate est une rencontre avec Poutine, il s’agit en réalité d’un jeu ; un jeu qu’il maîtrise parfaitement, car il privilégie la mise en scène dans tout ce qu’il fait. Il se moque du fond », a-t-il déploré.  

« Le président Poutine a clairement indiqué qu’il était prêt à rencontrer les dirigeants, à condition que cette réunion ait un véritable ordre du jour, un ordre du jour présidentiel », a indiqué Lavrov, ajoutant que c’est l’Ukraine qui freine les progrès vers un accord de paix.

« Quelle que soit la date de cette rencontre et elle doit être soigneusement préparée- la question de savoir qui signera le document du côté ukrainien est très importante », a précisé le ministre russe des Affaires étrangères, aletrant que l’Ukraine et l’Europe tentent de déformer ce dont Poutine et Trump ont parlé en Alaska, en particulier la question des garanties de sécurité.

Serguï Lavrov a, par ailleurs, évoqué que lors de la dernière réunion des délégations russe et ukrainienne à Istanbul, son pays avait suggéré de créer trois groupes de travail, notamment sur les questions politiques. Pourtant, après plus d’un mois, aucune réponse n’a été reçue du côté ukrainien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV