Le bilan des morts à Gaza s'élève à 62 004 alors qu'Israël poursuit son offensive militaire brutale, ciblant les civils à travers le territoire assiégé.
Les demandeurs d'aide affamés continuent d'être les principales cibles de récentes frappes du régime israélien. Depuis l’aube de lundi, au moins 30 Palestiniens ont été tués dans des attaques menées dans la bande de Gaza, dont 14 personnes qui cherchaient de l’aide.
Une source médicale a confirmé que trois Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés dans une frappe israélienne sur le quartier d'al-Sabra, à Gaza; le journaliste Islam al-Koumi figure parmi les victimes.
Quatre civils ont été tués lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des personnes attendant de l’aide à l’est de Deir al-Balah.
À Gaza et à Deir al-Balah, quatre autres Palestiniens, dont un journaliste, ont été tués par des tirs d’artillerie israéliens.
De même, deux Palestiniens, dont un enfant, ont ont été tués par les forces d'occupation israéliennes lorsqu’une tente de personnes déplacées a été touchée à l’ouest de Khan Younès.
Les responsables palestiniens ont affirmé qu’environ 30 demandeurs d’aide ont été tués rien que lundi, portant le nombre total de personnes tuées en quête de l’aide alimentaire à plus de 1 960.
Les frappes israéliennes s’intensifient sur la ville de Gaza, en grande partie détruite, alors que le régime sioniste cherche à déplacer de force des dizaines de milliers de personnes vers le sud.
« Israël utilise de l'artillerie lourde, des avions de combat et des drones pour détruire ce qui reste des maisons d’habitation », avertit la chaîne d’information qatarie Al Jazeera, qualifiant l’ampleur des destructions de « profondément écrasante ».
Nombre de déplacés, chassés à plusieurs reprises depuis le début de cette guerre génocidaire, quittent à nouveau la ville de Gaza, tandis que d'autres choisissent d’y rester. La ville a été fortement ciblée par des frappes aériennes dimanche, causant près de 60 morts et de nouvelles attaques contre les quelques établissements de santé encore en service.
Contraints de survivre au milieu des ruines et des abris de fortune, de nombreux Palestiniens expriment leur désespoir face à l'impossibilité de partir. Bilal Abou Sitta, un homme déplacé, se lamente : « Comment vais-je y arriver ? J'ai besoin de près de 900 dollars pour déménager, et je n'ai même pas un dollar. »
Les hôpitaux de Gaza ont signalé cinq nouveaux décès, dont deux enfants, dus à la malnutrition, portant le total à 263 morts, dont 112 enfants.
La guerre génocidaire en cours a coûté la vie à plus de 62 000 civils et en a blessé 156 230 autres.
