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Les Israéliens ont organisé des rassemblements anti-régime pour demander la fin de la guerre à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation sur la place des familles des personnes enlevées à Tel-Aviv, le 17 août 2025. ©Reuters

Des manifestants israéliens ont organisé des rassemblements anti-régime, exigeant la fin de la guerre génocidaire menée depuis des années par les forces sionistes contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Des manifestants à travers Israël ont appelé dimanche à la fin de la guerre à Gaza et à un accord pour libérer les 50 captifs israéliens qui y sont retenus par le mouvement de résistance palestinien Hamas depuis 2023.

La police israélienne a déclaré avoir arrêté des dizaines de manifestants pour avoir troublé l'ordre public dans de nombreux endroits des territoires palestiniens occupés. Les médias locaux ont fait état de manifestations dans de nombreuses villes et localités en Palestine occupée. 

À Tel-Aviv, les manifestants ont déployé un immense drapeau recouvert des portraits des captifs restants.

« Les Israéliens ne sont pas tous pareils. Une partie importante… s'oppose à la politique officielle », a déclaré un protestataire au milieu de la foule de manifestants, certains arboraient des drapeaux sur lesquels était inscrit « 681 », le nombre de jours de détention des captifs à Gaza.

Les manifestants ont également bloqué des routes, notamment l'autoroute reliant Tel-Aviv à Al-Qods où ils ont incendié des pneus, selon des images des médias israéliens.

« C'est probablement la dernière minute dont nous disposons pour sauver les otages », a déclaré à l'AFP Ofir Penso, un manifestant de 50 ans, alors que des milliers de personnes se rassemblaient dans le centre-ville de Tel-Aviv avant une nuit de manifestations.

Les protestations de dimanche ont eu lieu quelques jours après que le cabinet de guerre du régime israélien a approuvé les plans du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour occuper Gaza, 22 mois après le début d'une guerre qui a créé des conditions humanitaires désastreuses dans le territoire palestinien.

Le chef d'état-major des forces israéliennes, le lieutenant-général Eya Zamir, a déclaré dimanche que l'armée « approuvait le plan pour la prochaine phase de la guerre ».

« Nous maintiendrons l'élan de l'opération « Les Chariots de Gédéon », tout en nous concentrant sur la ville de Gaza. Nous poursuivrons nos frappes jusqu'à la défaite décisive du Hamas», a-t-il affirmé. 

Netanyahu, recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et dont le nouveau plan prévoit l'occupation de toute la bande de Gaza d'ici janvier, a exprimé sa colère face aux rassemblements anti-régime, affirmant que toute opposition à ses projets de guerre mettrait en danger la vie des captifs. 

Le ministre des Finances d'extrême droite, Bezalel Smotrich, a dénoncé les rassemblements, alléguant que les familles des prisonniers à l'origine des manifestations étaient un groupe « pervers et nuisible » qui faisait le jeu du Hamas.

Cependant, le chef de l'opposition israélienne Benny Gantz a critiqué Netanyahu et Smotrich pour avoir « attaqué les familles des otages » tout en « portant la responsabilité de la captivité de leurs enfants par le Hamas pendant près de deux ans ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV