Au moins 61 776 Palestiniens ont été tués dans la guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza depuis octobre 2023, a indiqué jeudi le ministère palestinien de la Santé.
Selon un communiqué du ministère, 54 corps, dont quatre retrouvés sous les décombres, ont été transportés vers des hôpitaux au cours des dernières 24 heures, tandis que 831 personnes ont été blessées, portant le total des victimes à 154 906 depuis le début du conflit.
« De nombreuses victimes restent encore coincées sous les décombres et sur les routes, car les équipes d’ambulance et de défense civile ne peuvent pas atteindre certains secteurs », a ajouté le ministère.
Le ministère a également signalé que 22 Palestiniens ont été tués et 269 autres blessés par des frappes israéliennes alors qu’ils tentaient de recevoir une aide humanitaire au cours des dernières 24 heures. Cela porte le nombre total de Palestiniens tués en cherchant à obtenir de l’aide à 1 881, avec plus de 13 863 blessés depuis le 27 mai.
En outre, quatre personnes sont mortes ces dernières heures de famine et de malnutrition, portant le bilan total des décès liés à la faim à 239, dont 106 enfants, alors que la crise humanitaire dans le territoire assiégé s’aggrave.
L’armée israélienne a repris ses attaques sur la bande de Gaza le 18 mars, tuant depuis 10 251 personnes et en blessant 42 865 autres, rompant ainsi un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers mis en place en janvier.
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En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre la bande de Gaza.