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Le président iranien rejette les « exagérations des médias » concernant le corridor de Zanguezour

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien Massoud Pezeshkian. (Archives)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a rejeté les « exagérations des médias » concernant le corridor de Zanguezour, qui pourrait relier l'Azerbaïdjan et l'Arménie, soulignant que les préoccupations de l'Iran concernant cette question ont été largement prises en compte.

Le chef de l'exécutif a fait ces remarques devant un parterre de journalistes en marge d'une réunion de son cabinet, à Téhéran, ce dimanche 10 août.

« Concernant ce corridor, je dois dire que ce n'est pas ce qui a été rapporté de manière exagérée dans les médias, et selon les explications du ministre des Affaires étrangères, les exigences de la République islamique ont été satisfaites », a-t-il déclaré.

S'exprimant plus tôt, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a noté que les exigences iraniennes incluaient le respect de la souveraineté des pays de la région, le respect de leur intégrité territoriale et l'opposition à toute modification des frontières régionales.

Araghchi a également déclaré que la question du « corridor » avait été totalement mise de côté, précisant qu'il s'agissait plutôt de la construction potentielle d'une route de transit sous la souveraineté et juridiction de l'Arménie.

Le ministre a toutefois exprimé ses inquiétudes quant à l'implication potentielle d'une entreprise américaine dans le projet, ajoutant que la République islamique avait abordé la question avec des responsables arméniens et azerbaïdjanais. « Nous suivons de près les développements sur le terrain. »

Selon Araghchi, un entretien téléphonique était prévu entre lui et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, dans le cadre des consultations mutuelles en cours entre les deux pays.

Le diplomate a également déclaré qu'il s'attendait à un autre appel de son homologue arménien, Ararat Mirzoyan, lundi, tandis que l'adjoint du ministre arménien des Affaires étrangères est attendu ce mardi à Téhéran.

Le projet de construction de cette route de transit aurait été inclus dans un « accord de paix » coordonné par les États-Unis, signé récemment entre Erevan et Bakou à la Maison Blanche.

En réaction à cet accord, la République islamique a salué la paix régionale, mais a mis en garde contre les répercussions d'une intervention étrangère dans la région, soulignant qu'elle surveillait constamment l'évolution de la situation régionale afin de se prémunir contre toute ingérence injustifiée.

Téhéran a évoqué le long précédent de l'ingérence politico-militaire dangereuse de Washington et de ses alliés, affirmant que les nations de la région étaient capables d'assurer la stabilité et la prospérité de la région de manière indépendante, en s'appuyant sur leurs propres ressources et sur une coopération mutuelle.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV