Plusieurs centaines de Parisiens se sont rassemblés, ce samedi 2 août, place de la République à Paris, pour dénoncer le régime sioniste pour ses méthodes de guerre inhumaines employées dans la bande de Gaza.
Cette mobilisation fait suite à l'appel du mouvement pro-palestinien « Flotille pour la liberté », en présence notamment de la députée de La France insoumise (LFI), Gabrielle Cathala, qui faisait partie de l'équipage de la flottille Handala, interceptée le 26 juillet par l'armée israélienne.
Frappant sur des casseroles, les manifestants ont condamné le génocide perpétré par le régime israélien et la famine imposée contre les Palestiniens. Ils ont scandé « la Palestine est aux Palestiniens » tout en brandissant des drapeaux palestiniens.
🔴 En Direct : des milliers de personnes manifestent à Paris en soutien à Gaza
— Press TV Français (@fr_presstv) August 2, 2025
🇫🇷 🇵🇸 Des manifestants sont descendus dans les rues de la capitale française le samedi 2 août pour manifester leur soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza.https://t.co/Qc0qY94GwA pic.twitter.com/nyRiT3gS2k
Parmi les manifestants, se trouvait Gabrielle Cathala, députée de La LFI, qui était à bord du navire humanitaire Handala de la Flottille de la liberté à destination de Gaza.
Le samedi 26 juillet, le navire Handala, qui avait quitté l’Italie avec à son bord 21 militants non armés, a été intercepté par les forces navales israéliennes.
Le bateau Handala, dirigé par la Coalition de la Flottille de la Liberté, se trouvait à environ 100 km à l'ouest de Gaza tard samedi soir lorsque les forces israéliennes l'ont « violemment intercepté » et arraisonné.
Les forces du régime israélien ont également arrêté les 21 membres d'équipage, dont des journalistes et des parlementaires.
Face à cet incident, plusieurs États et mouvements de résistance ont réagi.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a vivement dénoncé, dans un communiqué, cette saisie qu'il a qualifiée de « nouvelle forme de terrorisme et de piraterie ».
En capturant le navire, a ajouté le Hamas, le régime israélien démontre une fois de plus qu'il refuse de se conformer aux règles humanitaires et au droit international.
De son côté, l’Iran a fermement condamné l'arraisonnement violent par les forces israéliennes, déclarant que cette mesure du régime israélien constituait un « exemple flagrant de piraterie et une violation flagrante du droit international ».
