Le département d’État américain a annoncé, jeudi 31 juillet, l’imposition de sanctions à l’encontre de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de l’Autorité palestinienne, les accusant de ne pas avoir respecté leurs engagements et de compromettre les perspectives de paix au Moyen-Orient.
« Il est dans notre intérêt de sécurité nationale d’imposer des sanctions et de demander des comptes à l’OLP et à l’Autorité palestinienne », a indiqué le département dans un communiqué.
Washington a par ailleurs informé le Congrès que les deux entités avaient violé le « PLO Commitments Compliance Act » de 1989 et le « Middle East Peace Commitments Act » de 2002 à travers plusieurs actions.
Parmi les violations mentionnées figurent le soutien à des démarches menées auprès d’organisations internationales en contradiction avec les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité de l’ONU, le recours à la Cour pénale internationale (CPI) et à la Cour internationale de justice (CIJ) pour « internationaliser le conflit avec Israël », ainsi que la poursuite d’un « soutien au terrorisme », notamment par « l’incitation et la glorification de la violence ».
En conséquence, les États-Unis imposent des restrictions de visas aux membres de l’OLP et aux responsables de l’Autorité palestinienne, conformément à la section 604(a)(1) de la loi MEPCA, a précisé le département d’État.