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Un ministre israélien dément la famine à Gaza alors que le nombre de décès dus à la faim augmente

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un enfant palestinien souffrant de malnutrition aigüe en raison du blocus imposé à Gaza. (Archives)

Une ministre israélienne a démenti les informations faisant état d’une famine à Gaza, cela alors que les agences de l’ONU avertissent que le territoire palestinien est confronté à la famine en raison du blocus imposé à l’aide humanitaire.

« Il n’y a pas de famine. Il n’y a pas de catastrophe humanitaire. Et d’après les témoignages [des captifs], il n’y a pas non plus d’innocents ni de personnes non impliquées », a écrit la ministre israélienne Miri Regev dans un message publié jeudi 31 juillet sur son compte X.

Publiant une photo de la Une du journal New York Times montrant une Gazaouie tenant son enfant mal nourri dans ses bras, elle a prétendu : « Nous n’attendons pas d’excuses, ni de New York Times, ni de Haaretz, ni des centaines de médias qui ont relayé le mensonge de la famine à Gaza. »

Ainsi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait précédemment démenti l’existence de toute famine dans le territoire assiégé.

« Il n’y a pas de politique de famine à Gaza, et il n’y a pas de famine à Gaza. Nous permettons à l’aide humanitaire d’entrer à Gaza pendant toute la durée de la guerre ; sinon, il n’y aurait pas de Gazaouis », a-t-elle encore prétendu.

Ces allégations interviennent alors que les agences des Nations unies ont affirmé que Gaza est actuellement au bord de la famine, en raison du blocus imposé par Israël sur l’aide humanitaire.

Mardi, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’UNICEF et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont averti que « le temps pressait » et que Gaza était « au bord d’une famine généralisée ».

Selon un communiqué du ministère de la Santé de Gaza publié jeudi 31 juillet, sept nouvelles personnes sont mortes de malnutrition dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures. Dans l’ensemble, au moins 155 Palestiniens, parmi lesquels 89 enfants, ont succombé à la famine.

Les plus jeunes à Gaza sont les plus touchés par la famine provoquée par le blocus israélien qui dure depuis des mois : les réserves de lait maternisé sont épuisées dans les hôpitaux et les mères n’ont rien pour nourrir leurs nouveau-nés.

Depuis le lancement de sa guerre génocidaire contre Gaza, Israël a tué plus de 60 200 Palestiniens et en a blessé plus de 146 000, pour la plupart des femmes et des enfants.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV