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Deux organisations de défense des droits de l'homme israéliennes confirment le génocide commis par Israël à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens marchent devant les décombres de maisons et de bâtiments détruits pendant la guerre génocidaire d'Israël, janvier 2025. ©Reuters

Deux organisations de défense des droits humains en Palestine occupée, B’Tselem et Physicians for Human Rights (PHR) ont affirmé lundi dans un rapport qu’Israël commettait un « génocide » dans la bande de Gaza.

« Rien ne vous prépare à réaliser que vous faites partie d’une société qui commet un génocide. C’est un moment profondément douloureux pour nous », a indiqué Yuli Novak, directrice exécutive de l’ONG israélienne B’Tselem, dans un communiqué publié en parallèle d’une conférence de presse de présentation des rapports à Qods-Est.

Selon cette enquête, « l’examen de la politique israélienne dans la bande de Gaza et de ses conséquences horribles ainsi que les déclarations de hauts responsables politiques et militaires israéliens sur les objectifs de l’attaque, nous amènent à la conclusion sans équivoque qu’Israël mène une action coordonnée visant à détruire intentionnellement la société palestinienne dans la bande de Gaza ».

« Démantèlement délibéré du système de santé de Gaza »

Par ailleurs, l’ONG médicale Physicians for Human Rights en Palestine occupée a confirmé le « démantèlement délibéré et systématique du système de santé de Gaza » déclarant que les offensives menées à Gaza « répondent aux critères de génocide tels que définis dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, dont Israël est signataire », d’après le communiqué conjoint des deux ONG.

Les Nations Unies ont dénoncé le 25 juillet la mort de « plus de 1 000 Palestiniens tués en tentant de chercher à manger » depuis le 27 mai, lorsque la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a commencé à fonctionner. L’ONU et les principales organisations d’aide refusent de travailler avec la GHF, affirmant que ses méthodes violent les principes humanitaires de base. 

La Cour pénale internationale (CPI), une juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre, a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à Gaza.

L’Afrique du Sud a également lancé une procédure intentée devant la Cour internationale de justice (CIJ) qui accuse Israël de commettre un génocide dans le territoire assiégé.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV