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Tchad : le FMI approuve un programme financier de 625 millions de dollars

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Le FMI débloque 625 millions de dollars en faveur du Tchad. ©Tribuneechos

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a donné son feu vert à un programme de prêt de 625 millions de dollars sur quatre ans pour le Tchad, comprenant un décaissement immédiat de 38,5 millions de dollars, a annoncé l'institution dans un communiqué.

Ce programme, finalisé en mai entre les responsables centrafricains et les équipes du FMI, vise à garantir la viabilité budgétaire du pays, à dégager des marges pour les projets de développement, à étendre les dépenses sociales ciblées pour lutter contre la pauvreté, et à renforcer la gouvernance ainsi que l'environnement des affaires afin de stimuler la croissance du secteur privé, précise le FMI.

« Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) approuvé un nouveau programme de financement soutenu par la facilité élargie de crédit (FEC), d'une durée de quatre ans (2025-2029), pour un montant de 625 millions de dollars américains», lit-on dans un communiqué du ministère tchadien des finances, du budget, de l'économie, du plan et de la coopération internationale.

Le document affirme que « ce programme vise à renforcer la stabilité macroéconomique du pays et à soutenir les réformes en cours ainsi que le Plan National de Développement (Tchad connexion 2030)».

L'initiative doit également faciliter la mise en oeuvre d'un ambitieux plan national de développement, nécessitant 30 milliards de dollars d'investissements publics et privés dans des secteurs tels que les infrastructures routières, l'électricité et l'économie numérique.

Ce plan, dont le lancement est prévu en septembre à Abou Dhabi, devrait permettre d'atteindre une croissance économique annuelle moyenne de 8 % et de maintenir le niveau d'endettement à 32 % du produit intérieur brut sur la période 2025-2030, selon le ministre tchadien des Finances en juin.

Il contribuera par ailleurs l'effort régional visant à assurer la stabilité extérieure de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC) en répondant aux besoins de financement de la balance des paiements du Tchad.

Le Tchad, dont le chef de la junte a prêté serment après une élection l'an dernier, subit la pression de la baisse des prix du pétrole, de la réduction de l'aide au développement et de l'instabilité régionale.

Le pays accueille par ailleurs des centaines de milliers de réfugiés fuyant la guerre civile au Soudan, lesquels vivent dans des conditions précaires faute de financements suffisants.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV