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Des militants détenus entament une grève de la faim après l’attaque israélienne contre le navire humanitaire Handala

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le navire Handala a été saisi par les forces israéliennes près de la côte de Gaza dans la nuit du samedi 26 juillet 2025. (Photo via Freedom Flotilla)

Des militants étrangers détenus après l’attaque israélienne contre le navire humanitaire Handala, en route vers Gaza, ont entamé une grève de la faim pour protester contre l’agression illégale dans les eaux internationales.

« La plupart d’entre eux poursuivent une grève de la faim illimitée pour protester contre leur détention forcée », a déclaré, lundi 28 juillet, le centre juridique Adalah, basé dans les territoires occupés palestiniens.

Les audiences du tribunal des militants sont prévues à la prison de Givon, à Ramla, au centre des territoires occupés. 

« La détention continue de ces militants civils, qui ont été emmenés de force dans les eaux internationales, constitue une grave violation du droit international », a ajouté Adalah.

Le centre a indiqué que cinq militants devaient être expulsés dans les prochaines heures.

Le navire Handala, qui transportait du lait maternisé, de la nourriture et des médicaments, a été saisi par les forces israéliennes près de la côte de Gaza samedi soir, avec 21 militants à bord, dont des députés, des médecins et des bénévoles.

Une équipe juridique représentant les militants a exigé leur libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que leur retour à bord du Handala pour terminer leur mission de livraison d'aide à Gaza avant de regagner leurs pays d’origine.

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Les experts juridiques ont souligné qu’Israël n’avait pas la compétence pour procéder à des détentions et à des expulsions, puisque le navire avait été intercepté dans les eaux internationales.

L’équipe a affirmé que les militants avaient été amenés de force dans les territoires occupés par Israël depuis les eaux internationales, les qualifiant d’« infiltrés illégaux » sans base légale.

Le navire d'aide, lancé par la Coalition de la Flottille de la Liberté (FFC), a quitté l'Italie pour tenter de briser le siège israélien en vigueur depuis des mois, et qui a laissé les 2,4 millions d'habitants de Gaza au bord de la famine.

Ces derniers mois, Israël a intercepté plusieurs navires d’aide humanitaire à destination de Gaza, dans les eux internationales.

En juin, les forces israéliennes ont saisi le navire Madleen, arrêtant une douzaine de militants internationaux, dont la militante suédoise Greta Thunberg et la députée française du Parlement  européen Rima Hassan.

Un mois plus tôt, le MV Conscience avait été attaqué par des drones israéliens près de Malte.

Les agences de l'ONU et les principaux groupes d'aide humanitaire ont averti que Gaza risquait une famine si davantage d'aide n'était pas acheminée vers la bande assiégée.

Au moins 147 personnes, dont 88 enfants, sont mortes de faim depuis octobre 2023.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV