Plusieurs centaines de manifestants sont descendus dans la rue à Édimbourg et Aberdeen en Écosse pour protester contre une visite de cinq jours du président américain, Donald Trump, qui mêle diplomatie et loisirs. Ils ont également accusé les dirigeants britanniques de se plier aux exigences de l’administration américaine.
Des mobilisations ont eu lieu, ce samedi 26 juillet, un jour avant une rencontre entre le président américain et la présidente de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, au sujet des tarifs commerciaux transatlantiques.
Rassemblés devant le consulat des États-Unis, les manifestants ont scandé des slogans tels que "Trump dehors !" et ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Pas de tapis rouge pour les dictateurs", "Nous ne voulons pas de vous ici".
À Aberdeen, un homme tenait une pancarte représentant le visage du président américain peint en rouge et surmonté de cornes de diable, selon des images filmées par l'AFP.
"Toute l'Écosse veut que tu partes", a chanté la foule de manifestants à Aberdeen, rapporte STV News. "La grande majorité des Écossais étaient déjà opposés à tout ce que Trump représentait lors de sa première visite en tant que président", a affirmé Connor Dylan, organisateur des manifestations anti-Trump, au média local.
Dans le même temps, Donald Trump était lui occupé à jouer au golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière.
Des manifestations étaient prévues dans d'autres villes : des militants écologistes, des opposants à la guerre d'Israël contre la bande de Gaza ont formé une "coalition contre Trump".
« Je pense qu'il y a beaucoup trop de pays qui ressentent la pression de Trump et qui pensent qu'ils doivent l'accepter et que nous ne devrions pas l'accepter ici », a déclaré June Osbourne, 52 ans, photographe et historienne de la photographie d'Édimbourg, capitale écossaise.
« Le président Trump était la pire chose qui soit arrivée au monde, aux États-Unis, depuis des décennies », a déclaré cette citoyenne à la double nationalité américaine et écossaise.
Pendant son séjour en Écosse, le président américain doit s'entretenir avec le Premier ministre britannique Keir Starmer et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.