Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a souligné la détermination de l’Iran à préserver son droit de répondre à la guerre non provoquée du mois dernier déclenchée par le régime israélien et les États-Unis.
Abbas Araghchi a fait ces remarques lors d’un entretien téléphonique avec son homologue italien, Antonio Tajani, mercredi, au cours duquel les deux ministres ont discuté de diverses questions régionales et internationales.
M. Araghchi a rappelé que la guerre a eu lieu malgré l’engagement de la République islamique d’Iran et des États-Unis dans un processus diplomatique visant à éviter une agression.
Il a déclaré que le droit de l’Iran à protéger ses intérêts face à de telles violations était inscrit dans la Charte des Nations unies et le droit international.
Le chef de la diplomatie iranien a également souligné l’importance de la condamnation des agressions israélo-américaines par de nombreux pays.
De son côté, Antonio Tajani a mis l’accent sur l’impératif du recours à la diplomatie, par opposition au recours à la force, pour résoudre des questions internationales.
Le 13 juin 2025, Israël a lancé une guerre non provoquée contre l’Iran, tuant de hauts responsables militaires, des scientifiques atomistes et des civils ordinaires.
En réponse à l’agression, les forces armées iraniennes ont mené des opérations défensives déterminées et réussies, ainsi que des frappes de représailles sur des cibles sensibles dans les territoires palestiniens occupés par Israël.
Les forces iraniennes ont également tiré des missiles balistiques sur al-Udeid, la plus importante base aérienne régionale des États-Unis, située au Qatar, après que Washington a rejoint la guerre en attaquant plusieurs sites nucléaires iraniens.
Les responsables iraniens se sont engagés à répondre avec la même fermeté à tout nouvel acte d’agression de la part du duo israelio-americain.
Le Parlement iranien a également ordonné la suspension de toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette mesure est intervenue en réaction aux contacts fréquents du directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, avec des responsables israéliens, dénoncés par Téhéran, et à son utilisation de documents falsifiés par le régime sioniste pour justifier les allégations contre les activités nucléaires pacifiques de la République islamique d’Iran.