TV
Infos   /   A La Une   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

Le chancelier allemand sous pression pour durcir sa position envers Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Friedrich Merz, le chancelier allemand, à Turku, en Finlande, le 27 mais 2025. ©AFP

Le chancelier allemand Friedrich Merz fait face à des pressions croissantes pour adopter une ligne plus ferme envers Israël, certains membres de sa propre coalition appelant Berlin à rejoindre une déclaration signée par des dizaines de nations occidentales condamnant les tueries inhumaines de Palestiniens.

Friedrich Merz, à la tête de la CDU, le parti de centre-droit allemand, s’est montré de plus en plus critique vis-à-vis d’Israël. Pourtant, l’Allemagne s’est distinguée par son absence parmi les signataires de la déclaration commune publiée lundi par le commissaire européen à la gestion des crises et 28 pays occidentaux, dont la Grande-Bretagne et la France, appelant Israël à mettre fin immédiatement à la guerre.

L'agence britannique Reuters rappelle que les pays signataires ont dénoncé la « distribution au compte-gouttes de l’aide » aux Palestiniens de Gaza et ont jugé « horrifiant » que plus de tant de civils aient été tués alors qu’ils cherchaient à obtenir de l’aide.

Reem Alabali Radovan, ministre de la Coopération économique et du Développement au sein du cabinet Merz et membre du SPD, partenaire de coalition de centre-gauche, a exprimé mardi son mécontentement face à la décision de l’Allemagne de ne pas signer l’accord.

« J’ai été l’un des premiers à dire très clairement - même en Allemagne - que la situation là-bas n’est plus acceptable », a déclaré Merz, niant toute division au sein de sa coalition sur cette question.

Lundi, il a déclaré avoir parlé vendredi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et lui avoir dit « très clairement et très explicitement que nous ne partageons pas la politique du gouvernement israélien sur Gaza ».

Mais la décision de ne pas signer la déclaration fait suite à de nombreux mois durant lesquels l’Allemagne a pris un soin particulier à limiter publiquement ses critiques des actions israéliennes.

Merz est l’un des rares dirigeants européens à avoir publiquement proposé d’accueillir le Premier ministre israélien, sans l’arrêter en vertu d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre émis par la Cour pénale internationale de La Haye.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV