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Italie : l'Université de Florence rompt ses liens avec Israël et se joint au boycott académique

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation pro-palestinienne à Rome, le 28 octobre 2023. © Reuters

En Italie, l’Université de Florence a rompu ses liens avec Israël et se joint au mouvement de boycott académique contre le régime de Tel-Aviv. Cette décision répond aux demandes de plus de 500 universitaires, chercheurs, enseignants-chercheurs et étudiants.

Selon les autorités de l’Université de Florence, cinq départements de cette université, qui est l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses universités italiennes, ont rompu leurs liens avec des établissements universitaires israéliens dans le cadre de ce qu’ils ont qualifié de « boycott académique » du régime israélien.

Dans le cadre de la campagne mondiale croissante en faveur des droits des Palestiniens et du boycott académique international contre Israël, cinq départements de l’Université de Florence ont officiellement rompu leurs liens avec des établissements universitaires israéliens, dimanche 20 juillet.

Le département d’informatique et de mathématiques de l’Université de Florence a mis fin à sa collaboration avec l’Université Ben-Gourion du Néguev, étant donné que cette université israélienne entretient des liens de longue date avec le complexe militaro-industriel du régime sioniste.

L’Université Ben-Gourion est également connue pour avoir accueilli le lauréat du prix Nobel de chimie, Dan Shechtman, qui soutient les réseaux académiques sionistes en Palestine occupée et partout dans le monde.

Les départements de sciences agricoles, d’ingénierie et de technologie de l’Université de Florence ont également suspendu leurs partenariats avec leurs homologues israéliens dans le cadre de la même initiative pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens et pour condamner les crimes commis par Israël dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée.

De même, le département d’architecture de l’Université de Florence a rompu ses liens avec l’Université Ariel, située dans une colonie illégale en Cisjordanie occupée. Le département d’architecture a voulu ainsi souligner son rejet des institutions israéliennes qui sont complices de l’occupation illégale de la Cisjordanie.

La décision de cinq départements de l’Université de Florence de boycotter des institutions universitaires et académiques israéliennes intervient dans un contexte de condamnation internationale croissante de la guerre génocidaire de l’armée du régime sioniste contre la bande de Gaza et de l’occupation illégale des territoires palestiniens depuis des décennies.

Partout dans le monde, les communautés universitaires et les étudiants ont intensifié leurs demandes aux institutions d’enseignement supérieur et de recherches scientifiques et culturelles de se désinvestir et de boycotter toutes les entités complices de l’apartheid et des crimes de guerre pratiqués par le régime de Tel-Aviv dans les territoires occupés palestiniens.

Les institutions universitaires de divers pays subissent une forte pression de la part des professeurs et des étudiants pour rompre leurs liens avec les entités israéliennes qui jouent un rôle direct ou indirect dans la normalisation de l’apartheid, la recherche scientifique à des fins militaires ou le maintien de l’occupation illégale de la Palestine.

Le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), inspiré par la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, a connu un nouvel élan à l’échelle mondiale dans le contexte du génocide dans la bande de Gaza, où jusqu’à 59 000 Palestiniens, dont la plupart sont des enfants et des femmes, ont été tués.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV