Les Nations Unies ont signalé que 69 communautés palestiniennes en Cisjordanie occupée ont été déplacées depuis 2023 en raison de l’escalade de la violence des colons israéliens.
Selon un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) en Palestine, environ 2 895 Palestiniens ont été contraints de quitter leur domicile au cours des deux dernières années.
L'OCHA attribue ce déplacement à un environnement coercitif favorisé par la violence croissante des colons et les restrictions d’accès à la terre et aux ressources.
L'OCHA a souligné que l’intensification des actes de violence des colons a conduit à des conditions de vie insupportables, poussant les familles à abandonner leurs maisons et leurs terres.
Le rapport indique que 45% des familles déplacées sont originaires du gouvernorat de Ramallah, avec un nombre important également des gouvernorats d'al-Khalil, de Bethléem, de Naplouse, de Tubas, de Salfit, de Qods et d'Ariha.
L'OCHA a notamment enregistré une recrudescence des attaques de colons entre le 8 et le 14 juillet, recensant au moins 30 incidents ciblant des civils palestiniens, faisant des victimes et dévastant des biens. Parmi les personnes déplacées, 1 309 venaient de Ramallah, tandis que les autres zones gravement touchées comprennent al-Khalil, Bethléem, Naplouse, Tubas, Salfit, Qods et Ariha.
Le rapport souligne en outre que près d’un tiers des personnes déplacées en 2025 sont originaires de la région de la vallée du Jourdain.
De même, les données de la Commission palestinienne pour la résistance au Mur et à la colonisation ont révélé que plus de 2 153 agressions de colons ont eu lieu au cours du premier semestre 2025.
Ces agressions ont entraîné la mort de quatre Palestiniens et ont donné lieu à des raids dans des villages, des incendies criminels de maisons, des fusillades, des saisies de terres et l’établissement de nouveaux avant-postes.