Les responsables politiques tunisiens ont unanimement condamné les récentes attaques du régime sioniste contre la Syrie, dénonçant une instrumentalisation de la question des minorités dans ce pays arabe pour servir les ambitions expansionnistes de l’entité occupante.
Dans un communiqué cinglant, le parti tunisien Action et Réalisation a fustigé les frappes répétées d’Israël sur Damas et d’autres régions syriennes, y voyant une tentative de matérialiser le projet israélien du « Nouveau Moyen-Orient » visant à balkaniser la région.
Le communiqué souligne que ces agressions surviennent précisément alors que la Syrie œuvre à reconstruire sa souveraineté nationale. « Ces attaques criminelles ne feront que renforcer la détermination des peuples arabo-musulmans à résister à l’occupation sioniste », peut-on lire dans le texte, qui tient Israël et ses soutiens occidentaux pleinement pour responsables des conséquences de cette escalade.
De son côté, Redwan Masmoudi, l’ancien dirigeant du parti Ennahdha, a qualifié sans ambages Israël de « régime terroriste », pointant du doigt son génocide à Gaza et ses attaques contre Damas.
Il a exhorté les pays arabes, qui ont tenté de normaliser leurs relations avec Tel-Aviv, à mettre fin à ces mesures, « tant que le régime israélien poursuit ses crimes ».
Masmoudi a par ailleurs lancé un appel aux peuples arabes : « Si leurs gouvernements ne rompent pas ces liens avec le régime sioniste, les citoyens doivent exercer une pression populaire en se soulevant contre cette trahison. »
Pour Zouheir Hamdi, secrétaire général du parti Courant populaire, la position est sans ambiguïté : « Quelle que soit la nature du gouvernement syrien, l’agression israélienne doit être condamnée, d’autant plus que le ministre israélien de la Guerre a lui-même déclaré que les attaques israéliennes visaient l’ensemble du territoire syrien. »
Il a ajouté que l’agression israélienne ne se limite pas à des frappes militaires, mais s’inscrit dans une stratégie plus large visant à déstabiliser la région.
Selon lui, ces attaques s’inscrivent dans un projet expansionniste, cherchant à faciliter la mise en œuvre d’un Moyen-Orient conçu selon les intérêts israéliens, avec l’aide de leurs agents régionaux ».
