La représentation de la République islamique d’Iran auprès des Nations unies a remis une lettre officielle au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, pour présenter un rapport complet et détaillé sur les crimes du régime sioniste, en particulier la mort des enfants et des femmes pendant l’agression militaire israélienne de 12 jours contre la République islamique d’Iran. L’Iran a demandé l’enregistrement de la lettre et sa diffusion en tant que document officiel du Conseil de sécurité.
Dans une lettre envoyée par la Mission permanente de la République islamique d’Iran auprès des Nations unies au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, l’Iran évoqué les lourdes pertes humaines et les destructions généralisées causées par les attaques du régime sioniste, et a mis l’accent sur la responsabilité juridique des auteurs de cette agression illégale.
1 100 civils tombés en martyrs, dont 132 femmes et 45 enfants
Selon le rapport, « lors des attaques aériennes, de missiles et de drones du régime israélien, qui ont débuté le matin du 13 juin 2025 et qui se sont poursuivies jusqu’au 24 juin 2025, 1 100 civils innocents, dont 132 femmes et 45 enfants, sont tombés en martyrs et plus de 5 750 autres ont été blessés. Ces crimes ont été commis alors que le régime israélien, bénéficiant d’un important soutien militaire et de renseignement des États-Unis et de certains pays occidentaux, ciblait délibérément des centres civils, des infrastructures vitales, des hôpitaux, des médias, des installations nucléaires pacifiques et des foyers des familles iraniennes ».
Le rapport dresse la liste des noms et des caractéristiques d’un certain nombre de martyrs -femmes, enfants et familles-, victimes des attaques du régime israélien dans leurs maisons ou sur leur lieu de travail. Parmi ces victimes figurent 30 écoliers. Le Rapport souligne aussi le martyre de familles entières dont les familles Seddiqi Saber, Zakerian, Sadati Aramaki et Niyazmand. La lettre évoque aussi des attaques contre l’hôpital pour enfants Hakim, des jardins d’enfants, des parcs publics, la prison d’Evin et des ambulances.
Dans sa lettre, la représentation iranienne auprès de l’ONU a décrit ces crimes comme des violations flagrantes de la Charte des Nations unies, du droit international, des Conventions de Genève et des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme. L’Iran appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures efficaces pour mettre fin à ce processus criminel et punir ses auteurs pour mettre fin à l’immunité injuste dont bénéficient le régime sioniste et ses partisans.
Le rapport a également été envoyé à l'UNICEF et au représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armés.
