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L’Iran est engagé envers le droit international et ne cédera jamais à la coercition (président Pezeshkian)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, s’est entretenu au téléphone avec le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, le 19 juillet 2025. ©president.ir

Lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, samedi 19 juillet, le président iranien Massoud Pezeshkian a affirmé que Téhéran reste engagé envers le droit international, mais ne cédera jamais aux pressions et ne renoncera pas à ses droits légitimes. 

M. Pezeshkian a fait part, lors de cette conversation, de sa pleine confiance dans la transparence et la nature pacifique des activités nucléaires de la République islamique d’Iran précisant par la même occasion que c’est précisément la raison pour laquelle « nous n’avons aucune inquiétude concernant les inspections. »

Le président iranien a toutefois indiqué que l’imposition de la force et des pressions, ainsi que la privation de la nation iranienne de ses droits légaux sont totalement inacceptables, avant de souligner que Téhéran a constamment démontré la nature pacifique de son programme nucléaire sous la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

En outre, le président iranien a réitéré l’engagement de l’Iran envers l’interdiction des armes nucléaires, sur la base d’une fatwa [décret religieux] émise par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

M. Pezeshkian a regretté que le programme nucléaire du pays ait été jugé sur la base d’allégations mensongères, de désinformation et de propagandes médiatiques.

Ailleurs dans ses remarques, il a fait référence à la mise en place d’un cessez-le-feu après douze jours d’agression israélo-américaine contre l’Iran, ainsi qu’aux efforts déployés par des pays européens pour encourager Téhéran à revenir à la table des négociations.

« Conformément à ses principes politiques, l’Iran a toujours soutenu toute initiative en faveur de la paix et de la sécurité », a souligné M. Pezeshkian.

Dans la foulée, il a ajouté que l’Iran n’a jamais cherché la guerre ni l’instabilité, affirmant qu’il a constamment joué un rôle de premier plan dans le renforcement de la paix et de la stabilité dans la région.

Massoud Pezeshkian a indiqué que le régime israélien a lancé ses actes d’agression contre l’Iran en violation flagrante de toutes les normes et règles internationales. Ceci alors que Téhéran et Washington étaient engagés dans des négociations indirectes sur le dossier nucléaire iranien, a-t-il ajouté.

Les États-Unis, en pleine coordination avec le régime israélien, ont bombardé les installations nucléaires iraniennes qui faisaient l’objet des inspections complètes de l’AIEA, a-t-il déploré.

Dans ce droit fil, le président iranien a critiqué l’inaction de l’Agence nucléaire de l’ONU face à ces attaques, précisant que le peuple iranien attend de l’AIEA qu’elle condamne cette agression conformément aux normes et règlements.

Plus loin dans ses propos, M. Pezeshkian a évoqué les relations historiques et amicales entre l’Iran et l’Arménie, affirmant que la politique de la République islamique consiste à entretenir des relations constructives avec tous les pays voisins, sur la base du respect de l’intégrité territoriale de chaque nation.

À son tour, le Premier ministre arménien a condamné les actes d’agression du régime israélien contre la République islamique.

M. Pashinyan a réaffirmé la volonté de son pays de renforcer ses relations avec l’Iran et a invité le président Pezeshkian à se rendre en Arménie pour discuter des moyens de renforcer la coopération bilatérale.

Il est à noter qu’entre le 13 et le 24 juin, Israël a mené une agression flagrante et non provoquée contre l’Iran, entraînant la mort d’au moins 1 060 personnes, parmi lesquelles de hauts commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.

Le 22 juin, les États-Unis se sont joints à l’agression israélienne, en prenant pour cible trois sites nucléaires iraniens, à savoir Fordow, Ispahan et Natanz, en grave violation de la Charte des Nations Unies, du droit international et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Le 24 juin, l’Iran, grâce à ses opérations de représailles réussies contre le régime israélien et les États-Unis, a réussi à imposer un arrêt de l’agression illégale.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV