Alors qu'Israël se vantait d'avoir infiltré le territoire iranien, voici que les services d’espionnage du régime sont plus que stupéfaits d'apprendre la présence sur leurs propres sols (territoires palestiniens occupés) d'individus ayant transmis des informations sensibles aux services de renseignement iraniens.
Un soldat israélien accusé d'avoir livré des informations à l'Iran vient d'être arrêté, tout comme ce fut le cas, depuis plusieurs semaines, pour des personnes interpellées et qui ont comparu devant un tribunal pour une mise en détention immédiate. Toutes sont, précisions-le, de confession juive, nées dans les territoires occupés par le régime.
Selon les médias israéliens, le parquet militaire a inculpé le soldat jeudi pour « contact avec un agent étranger et transmission d’informations à l’ennemi » contre de l’argent.
Les informations qu’il aurait partagées n’étaient pas classifiées comme sensibles ni directement liées à la sécurité, prétendent les médias du régime.
Elles comprenaient une vidéo d’un système d’interception de missiles en activité, ainsi que des photographies de lieux de frappes de missiles et de sites d’impact à travers les territoires occupés, lors de l’agression israélienne de 12 jours contre l’Iran survenue le mois dernier.
Israël a formellement interdit toute publication des emplacements exacts frappés par les missiles iraniens.
La police israélienne, l'agence de sécurité intérieure Shin Bet, le département des enquêtes ont procédé à cet arrestation à la suite d'une enquête menée avec la soi disant « Unité nationale de lutte contre la criminalité Lahav 433 ».
La détention du soldat a été prolongée jusqu’à mardi.
Plus tôt jeudi, un enseignant de 33 ans originaire du Néguev a également été inculpé pour avoir « commis des actes sur instruction d’agents iraniens en échange d’une rémunération ».
Alors que des dizaines d’Israéliens ont été arrêtés ces derniers mois, soupçonnés d’espionnage au profit de l’Iran, le régime israélien a lancé mercredi une campagne de relations publiques intitulée « Argent facile, prix élevé ».
La campagne, qui comprendra des publicités à la radio, sur des sites web et sur les réseaux sociaux, vise à « sensibiliser au phénomène de citoyens israéliens coopérant avec l’Iran en accomplissant des missions de sécurité pour son compte à l’intérieur d’Israël », selon un communiqué publié mercredi par le bureau de presse du cabinet israélien.
Les activités d’espionnage présumées menées par des espions israéliens comprenaient la photographie de sites militaires et sensibles, le transport présumé d’armes à l’intérieur d’Israël, ainsi que la préparation de projets d’assassinat, selon les autorités du régime, citées par le journal The Times of Israel.
Outre des motivations financières, certains organismes de surveillance estiment que les divisions politiques qui secouent actuellement l’entité israélienne pourraient également inciter les Israéliens à s’engager dans des activités d’espionnage.
Au cours de l’année écoulée, le Shin Bet et la police israélienne ont révélé plus de 25 cas d’Israéliens recrutés par l’Iran pour accomplir diverses missions, et plus de 35 Israéliens ont été inculpés de graves accusations, selon le bureau de presse du régime sioniste.
Le 13 juin, le régime israélien a lancé une agression flagrante et non provoquée contre l’Iran, entraînant l’assassinat de plusieurs hauts commandants militaires, de scientifiques nucléaires et de civils.
En riposte, les forces armées iraniennes ont frappé Israël et ses infrastructures militaires et industrielles, en utilisant des missiles de nouvelle génération qui ont atteint avec précision leurs cibles désignées. Face à cette offensive, le régime israélien a été contraint de déclarer unilatéralement une trêve le 24 juin.
