Le Yémen a lancé, mercredi 16 juillet, un missile balistique et quatre drones sur trois cibles israéliennes sensibles, après avoir contraint le régime sioniste à annoncer la fermeture imminente de l'un de ses principaux ports.
Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a communiqué les détails des opérations, identifiant les cibles comme l'aéroport le plus important du régime israélien Ben Gourion, un site militaire israélien dans le désert du Néguev et Eilat, le seul port du régime sur la mer Rouge.
Selon le général Saree, au cours de la première opération, les forces yéménites ont frappé l'aéroport Ben Gourion avec un missile balistique de type Zulfiqar.
La frappe a porté un coup précis, poussant des millions de colons illégaux à se réfugier dans des abris, a-t-il ajouté.
Aux cours des opérations suivantes, l'aéroport a été de nouveau pris pour cible ainsi qu’une base militaire et le port d’Eilat, à l'aide de quatre drones armés, a indiqué le responsable yéménite.
« Le Yémen n'hésitera pas à étendre ses opérations militaires en signe de rejet du génocide commis contre nos frères de Gaza. »
Le général Saree faisait référence à la guerre génocidaire que mène le régime sioniste contre la bande de Gaza, depuis octobre 2023, guerre qui a poussé les forces armées yéménites à effectuer, jusqu'à présent, de nombreuses opérations contre les cibles stratégiques israéliennes en solidarité avec les Gazaouis.
Le général Saree a réitéré l'avertissement des forces armées yéménites à toutes les entreprises opérant dans les ports des territoires palestiniens occupés : « leurs navires seront ciblés dans toute zone à leur portée, quelle que soit leur destination. »
Ces propos font suite à l'annonce par le régime israélien de la fermeture imminente du port d'Eilat, alors qu'une crise de la dette croissante, alimentée par un blocus naval imposé par les Yéménites dans le cadre de la campagne de solidarité avec la Palestine, paralyse cet avant-poste stratégique.
Les responsables israéliens ont admis que le blocus prolongé avait effectivement paralysé l'activité du port, autrefois une artère cruciale pour le commerce maritime du régime.