Plus de 12 700 professeurs d’universités iraniennes ont condamné les menaces « insolentes et éhontées » du président américain Donald Trump et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l’encontre du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
Dans un communiqué publié le samedi 5 juillet, 12 741 membres de l’Organisation Bassidj des Professeurs ont averti que toute action « malveillante et insultante » visant la dignité de l’Ayatollah Khamenei aura un « coût imprévisible ».
« Il n’y aura aucun endroit sûr, ni en Iran, ni dans la région, ni ailleurs dans le monde, non seulement pour le président et les auteurs ou commanditaires de tels actes, mais également pour tout agent de l’armée terroriste américaine », a ajouté le communiqué.
Dans ce communiqué, les professeurs ont mis en garde les autorités du régime infanticide israélien et ses soutiens occidentaux, affirmant que l’arrogance imprudente à ce niveau ne mettra pas fin au conflit, mais déclenchera « une guerre sans fin et une campagne implacable en vue de votre destruction ».
Ils ont appelé les intellectuels, les universitaires, les journalistes et les écrivains à assumer leur responsabilité historique en exprimant leur soutien aux autorités musulmanes et en éclairant les nations musulmanes ainsi que les épris de la liberté à travers le monde.
La semaine dernière, dans son langage habituellement haineux, le président américain a lancé une salve d’injures à l’encontre de l’Ayatollah Khamenei, prétendant avoir empêché le régime israélien et les forces armées américaines de l’assassiner.
Y réagissant, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a conseillé à Trump de faire preuve de respect à l’égard de l’Ayatollah Khamenei s’il cherche véritablement un accord avec l’Iran.
« Si le président Trump souhaite réellement conclure un accord, il devrait abandonner le ton irrespectueux et inacceptable envers le Leader de la Révolution islamique, le Grand Ayatollah Khamenei », a écrit le chef de la diplomatie iranienne sur X.
Le 13 juin, le régime sioniste a lancé un acte d’agression flagrant et non provoqué contre l’Iran, assassinant de nombreux hauts commandants militaires, scientifiques nucléaires et civils.
Le 22 juin, les États-Unis se sont joints à l’agression israélienne, en prenant pour cible trois sites nucléaires iraniens, à savoir Fordow, Ispahan et Natanz, en grave violation de la Charte des Nations Unies, du droit international et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Le 24 juin, le régime a été contraint d’accepter un cessez-le-feu unilatéral proposé par les États-Unis pour mettre fin aux combats et éviter de nouvelles destructions de ses infrastructures.