Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a fermement condamné l’agression israélo-américaine contre l’Iran, affirmant que la République islamique d’Iran défendra avec sérieux son droit à la reconnaissance des agresseurs et à des réparations au sein des instances internationales.
Araghchi a fait ces remarques lors d’un entretien téléphonique avec son homologue arménien, Ararat Mirzoyan, mardi 1er juillet. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les relations bilatérales et sur les derniers développements dans la région suite à l’agression américano-israélienne contre l’Iran.
Le haut diplomate iranien a également appelé la communauté internationale et les Nations unies à prendre les mesures nécessaires pour tenir les États-Unis et Israël responsables de leur agression contre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de l’Iran, ainsi que de leur violation de tous les principes et lois internationaux.
En outre, Araghchi a exprimé sa gratitude envers le gouvernement arménien pour son appui et a remercié son homologue arménien pour l’assistance apportée dans la résolution des problèmes consulaires rencontrés par les citoyens iraniens durant la guerre de 12 jours imposée à l’Iran.
Mirzoyan, pour sa part, a réitéré sa condamnation des actes d’agression américains et israéliens contre l’Iran et a salué la cessation des hostilités, qui conduirait à la stabilité et à une réduction des tensions dans la région.
Le 13 juin, le régime israélien a lancé une agression illégale contre l’Iran, entraînant l’assassinat de nombreux hauts commandants militaires, scientifiques atomistes et civiles iraniens.
En moins de 24 heures, l’Iran a réagi avec une intensité remarquable, lançant des barrages de missiles et de drones en représailles aux agressions israéliennes. Cette riposte rapide s’inscrivait dans le cadre de l’opération Vraie Promesse III qui visait à démontrer la capacité de l’Iran à défendre son territoire et ses intérêts.
La situation a pris une tournure encore plus grave le 22 juin, lorsque les États-Unis ont décidé d’intervenir militairement en soutien à Israël.
Des bombardiers américains ont ciblé trois installations nucléaires en Iran, une action qui a été largement critiquée pour son non-respect flagrant du droit international.
En réponse à cette agression, l’Iran a effectué une frappe de missiles sur la base aérienne d’al-Udeid au Qatar, la plus grande installation militaire américaine en Asie de l’Ouest, affirmant ainsi son droit à la légitime défense.