L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) condamne fermement agressions lancées par Israël et les États-Unis contre la République islamique d’Iran, affirmant que de tels actes déstabilisent davantage la région.
« Nous, ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Organisation du traité de sécurité collective, exprimons notre vive préoccupation face à l’escalade dangereuse des tensions au Moyen-Orient », peut-on lire dans le communiqué de l’OTSC.
Les chefs de la diplomatie de ces pays fustigent l’utilisation de force contre la République islamique, indiquant que de tels actes sont en violation de la Charte des Nations Unies et des normes du droit international.
« Nous exprimons notre sincère solidarité avec toutes les personnes blessées et déplorons les victimes des frappes », toujours selon le communiqué de l’OTSC.
Dans ce communiqué, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Organisation du traité de sécurité collective ont qualifié d’« inadmissible » toute attaque contre les infrastructures civiles, y compris les installations nucléaires.
« Ces actes créent un risque de déstabilisation accrue dans l’ensemble de la région et ont des conséquences destructrices pour la paix et la stabilité mondiales », a poursuivi le communiqué.
En outre, les chefs de la diplomatie de l’OTSC ont mis l’accent sur le fait que de telles actions sapent les efforts en vue de la création d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive au Moyen-Orient.
À noter que le régime israélien a lancé, le 13 juin, des actes d’agression non provoqués contre l’Iran, en menant des frappes aériennes sur des sites nucléaires, militaires et résidentiels, causant la mort de plus de 900 personnes, dont de hauts commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.
En riposte, les forces armées iraniennes ont mené 22 vagues de frappes de représailles dans le cadre de l’opération Vraie Promesse III, infligeant de lourdes pertes au régime sioniste.
Le 22 juin, les États-Unis se sont joints à l’agression israélienne, en prenant pour cible trois sites nucléaires iraniens, à savoir Fordow, Ispahan et Natanz, en grave violation de la Charte des Nations Unies, du droit international et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
Le régime usurpateur a été contraint d’accepter un cessez-le-feu unilatéral proposé par les États-Unis le 24 juin pour mettre fin aux combats et éviter de nouvelles destructions d’infrastructures israéliennes.
