Les médias israéliens, citant des responsables du régime, font état de « destructions sans précédent » à Tel-Aviv causées par l'opération militaire de représailles réussie de la République islamique d’Iran, baptisée Vraie Promesse III vendredi.
Des dizaines de colons illégaux ont été blessés après qu'une salve de missiles iraniens a frappé la zone urbaine la plus grande et la plus densément peuplée des territoires palestiniens occupés.
Les responsables ont déclaré qu’ils n’avaient « jamais rien vu » de tel auparavant.
La chaîne 13 a publié vendredi un reportage détaillant les dégâts considérables infligés à la région du Grand Tel Aviv – également connue sous le nom de zone métropolitaine de Tel-Aviv – qui comprend Tel-Aviv, la ville voisine de Jaffa et plusieurs municipalités environnantes.
Selon la radio de l'armée israélienne, les frappes de missiles iraniennes ont fait un nombre important de victimes parmi les colons, même si le régime a interdit toute fuite d’information.
Le quotidien Israel Hayom a indiqué dans un rapport que les pompiers répondaient activement aux incendies survenus à plusieurs endroits dans les territoires occupés.
« Des équipes travaillent pour sauver deux personnes piégées et éteindre les incendies », a-t-il indiqué.
Un incident a également été signalé dans le quartier de Dan Tel- Aviv, un hôtel de luxe bien connu situé sur la promenade du front de mer de Tel-Aviv.
Sur place, les pompiers « opéraient dans un immeuble à plusieurs étages où l'impact a causé des destructions importantes », a indiqué le journal, ajoutant : « Des opérations de recherche sont en cours pour localiser les personnes piégées. »
La chaîne israélienne a, quant à elle, cité des témoins affirmant que l'ampleur des destructions était « sans précédent ».
D'autres médias israéliens ont rapporté que le Commandement du front intérieur du régime avait conseillé à ceux qui s'étaient réfugiés pendant les représailles de « rester à proximité » s'ils devaient quitter leurs abris, avertissant apparemment d'une possible nouvelle riposte iranienne.
Entre temps, le Commandement du front intérieur a strictement interdit la prise de photos dans les zones ciblées, invoquant des inquiétudes quant à un éventuel embarras.
« Photographier les zones où atterrissent les missiles aide l’ennemi », a averti le commandement aux colons, dans ce que les observateurs ont qualifié de tentative de Tel-Aviv de masquer la véritable ampleur de ses pertes humaines et matérielles.
Le journal Haaretz a rapporté que des missiles iraniens ont complètement détruit au moins neuf bâtiments à Ramat Gan, dans le centre des territoires occupés, et que des centaines d'autres ont été endommagés.
Pendant ce temps, selon les médias israéliens, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait tenu une réunion d’« évaluation de la situation » dans un « complexe souterrain ».
Ces développements surviennent après que le Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) a déclaré avoir frappé « des dizaines » de cibles israéliennes, notamment des centres militaires et des bases aériennes, dans le cadre de l'opération de représailles iraniennes.
L'opération a commencé immédiatement après que le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a délivré un message télévisé, affirmant que les forces armées iraniennes agiraient avec force et laisseraient sans issue le régime ignoble israélien.
Dans un communiqué publié vendredi soir, moins de 24 heures après l’agression israélienne, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a confirmé le lancement de l’opération de représailles, la surnommant « Vraie Promesse III ».
Aux premières heures de ce vendredi, Israël a lancé une série d'attaques préméditées et coordonnées, ciblant plusieurs villes iraniennes, notamment des installations nucléaires et des infrastructures civiles vitales.
Le général de division Hossein Salami, commandant en chef du CGRI, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, commandant de la division aérospatiale du CGRI, le général de division Mohammad Bagheri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, et le général de division Gholam-Ali Rashid, commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya, figuraient parmi les victimes de cette agression israélienne qui a également coûté la vie aux scientifiques nucléaires chevronnés Mohammad-Mehdi Tehranchi, Fereydoun Abbasi et le Dr Abdol-Hamid Minoucher, ainsi qu'à d'autres citoyens iraniens, dont des enfants.