Au moins 20 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne alors qu’ils tentaient de recevoir de l’aide à un point de distribution de nourriture à Gaza, selon des responsables locaux.
Il s’agit là des dernières victimes du nouveau système de distribution d’aide que ses détracteurs qualifient de « contraire à l’éthique », de « chaotique » et de « dangereux ».
Des témoins oculaires ont déclaré que les forces israéliennes ont ouvert le feu, mardi matin 10 juin, sur des Palestiniens qui allaient recevoir des fournitures dans le centre de Gaza dans un site géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).
Les responsables palestiniens ont ajouté que plus de 120 autres personnes ont été blessées lors de cette attaque israélienne. La dernière attaque survient quelques heures après que les militaires israéliens ont tué 14 Palestiniens qui s’étaient rassemblés devant un site de la GHF dans le sud de Rafah.
Ces massacres portent à plus de 110 le nombre de personnes tuées alors qu’elles cherchaient de la nourriture à Gaza depuis le 27 mai, date à laquelle la GHF, soutenu par Israël et les États-Unis est devenu responsable de l’approvisionnement alimentaire des civils. Plus de 1 000 autres ont été blessées lors d’attaques similaires perpétrées par le régime sioniste contre les civils affamés.
Plus tôt ce mois-ci, 31 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens alors qu’ils allaient recevoir de la nourriture. L’armée israélienne a prétendu avoir tiré des coups de semonce en direction de plusieurs personnes qui s’avançaient vers les troupes.
L’armée israélienne a intensifié ses bombardements sur Gaza à partir du 18 mars, entraînant la mort des milliers de Palestiniens et de nombreuses blessures parmi la population civile. Cette escalade de la violence a eu lieu après la rupture d’un cessez-le-feu de deux mois convenu avec le groupe Hamas, ainsi que l’échec des négociations concernant l’échange de captifs israéliens contre des Palestiniens enlevés.
Depuis le début de la guerre génocidaire lancée par Israël le 7 octobre 2023, le nombre de victimes palestiniennes ne cesse d’augmenter de manière alarmante. Au moins 54 927 Palestiniens ont été tués, dont une majorité de femmes et d’enfants. De plus, environ 126 615 personnes ont été blessées.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Gaza.
En outre, le régime israélien a été accusé de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de ses atrocités commises dans la bande de Gaza.
