Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que la République islamique serait désormais en mesure de frapper des cibles israéliennes potentielles « plus précisément » après avoir mis la main sur des renseignements concernant les installations nucléaires sensibles du régime israélien.
Le général de division Hossein Salami a fait ces remarques dans une lettre datée du lundi 9 juin et adressée au ministre du Renseignement, Esmaïl Khatib, pour le féliciter à l'occasion d'une récente opération de contre-espionnage.
Ce triomphe, dont les premières informations sont apparues samedi, a permis aux services de renseignement iraniens de s'emparer d'une réserve monumentale de documents du régime relatifs à ses installations nucléaires, militaires, sécuritaires et infrastructurelles.
Les cibles compromises comprenaient les sites israéliens liés au programme nucléaire clandestin du régime, qui aurait permis à Tel-Aviv de fabriquer des centaines de missiles non conventionnels.
« Ces renseignements sensibles renforceront indubitablement l'efficacité des efforts visant à accélérer l'anéantissement du régime d’occupation sioniste et augmenteront la précision des [potentielles futures] frappes de missiles iraniennes », a écrit Salami.
L'année dernière, la République islamique a ciblé une multitude de cibles israéliennes sensibles et stratégiques dans les territoires palestiniens occupés lors de deux opérations de représailles massives menées en réponse aux agressions du régime contre le sol iranien.
Dans le cadre des opérations « Vraie Promesse » I et II, le pays a lancé des centaines de missiles balistiques et de drones vers les cibles visées avec une précision de 90 %.
Le Conseil suprême de sécurité nationale iranien a également évoqué l'avantage acquis grâce à cette percée en matière de contre-espionnage, avertissant que l'Iran ciblerait les installations nucléaires secrètes du régime israélien s'il commettait une quelconque agression contre la République islamique.
Salami a qualifié ce triomphe de source de grande fierté, dans le cadre de la « guerre du renseignement » menée contre le régime israélien.
Cette contre-mesure iranienne victorieuse a « une fois de plus rejeté l'illusion et les allégations selon lesquelles la République islamique d'Iran aurait été affaiblie dans la région » et « révélé la réalité de la prétendue puissance du régime sioniste en matière de renseignement et de sécurité ».
L'opération témoigne de la « maîtrise du renseignement et de la capacité d’infiltration » de la République islamique dans les « strates cachées et invisibles » de l'infrastructure du régime sioniste, a-t-il ajouté.
Selon lui, cette victoire a ainsi brisé le mythe de l’invincibilité de la structure d'« espionnage et de sécurité » de classe mondiale du régime, lui infligeant un nouveau coup dur après l’opération Tempête d’Al-Aqsa de la Résistance palestinienne.
Le commandant a finalement juré que ce coup de maître du contre-espionnage ne serait certainement pas la dernière frappe de la République islamique contre le régime.
« Ce coup ne sera pas le coup fatal porté à ce régime en décomposition et annonce la victoire finale de la vérité sur le mensonge. »