Lundi 9 juin, le chef adjoint de l’armée de la République islamique d’Iran chargé de la coordination, le contre-amiral Habibollah Sayyari, a mis en garde les ennemis contre toute atteinte au territoire iranien, soulignant que de telles actions entraîneront des pertes inimaginables pour les ennemis.
« Quiconque tentera de porter atteinte à l’intégrité territoriale ou aux intérêts de l’Iran doit savoir que le prix à payer sera au-delà de toute imagination », a-t-il martelé.
En ce qui concerne les menaces proférées par le régime israélien, le contre-amiral Sayyari a indiqué que les forces armées iraniennes sont être prêtes à faire face à toute menace.
Ses remarques ont été formulées alors que la chaîne de télévision américaine CNN a révélé que Washington avait obtenu de nouveaux renseignements, selon lesquels le régime israélien avait déplacé des munitions aériennes et mené des exercices aériens, signalant ainsi un état de préparation accru.
Ceci alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a appelé les Nations unies et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à condamner de toute urgence le plan du régime voyou d’Israël visant à frapper les installations nucléaires iraniennes.
Ce rapport a été publié alors que Téhéran et Washington sont engagés dans des pourparlers indirects sur le programme nucléaire pacifique de l’Iran.
À noter que les deux pays ont jusqu’à présent tenu cinq cycles de pourparlers indirects sur un remplacement de l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le titre de Plan global d’action commun (PGAC), qui a été déraillé à la suite du retrait unilatéral des États-Unis en 2018.
Cependant, les négociations se sont heurtées à un obstacle : les États-Unis ont exigé que l’Iran cesse d’enrichir de l’uranium dans le cadre de tout nouvel accord.
Ceci alors que l’Iran a précisé qu’il ne renoncera pas à son droit à l’enrichissement de l’uranium, garanti par le Traité de non-prolifération (TNP).
Ailleurs dans ses remarques, le contre-amiral Habibollah Sayyari a fait part de l’autosuffisance de l’Iran en matière de matériel militaire, avant de souligner que le pays a réussi à fabriquer des armes et des munitions sur son territoire, en dépit des sanctions.
« Aujourd’hui, en nous appuyant sur nos capacités nationales, nous répondons à nos besoins », s’est-il félicité.
Dans ce droit fil, le haut commandant de l’armée a indiqué que l’Iran produit lui-même plus de 90 % de l’équipement militaire nécessaire aux forces armées, ajoutant : « Nous avons non seulement atteint l’autosuffisance, mais nous sommes également actifs dans le domaine des exportations d’équipements militaires ».