Au cours des deux derniers jours, les frappes israéliennes ont tué au moins 95 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, alors que l’armée israélienne intensifie sa guerre génocidaire dans la bande de Gaza.
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé samedi soir que les hôpitaux de la zone assiégée avaient reçu 95 corps et soigné 304 blessés au cours des dernières 48 heures.
Les frappes israéliennes ont principalement visé des camps de réfugiés dans les quartiers d’al-Mawasi, Deir al-Balah, al-Bureij et Jabalia, ainsi que les zones sud de Rafah et de Khan Younès.
L’hôpital Nasser de Khan Younès a reçu 33 corps samedi, tandis que six autres ont été transportés à l’hôpital al-Aqsa de Deir al-Balah. Les hôpitaux al-Shifa et al-Ahli Arab, dans la ville de Gaza, ont également reçu 36 corps supplémentaires.
Le ministère palestinien de la Santé a précisé que de nombreuses victimes restaient sous les décombres ou dans les rues, inaccessibles aux équipes de secours et aux ambulances en raison de la poursuite des bombardements israéliens.
Le nombre de morts dans la bande de Gaza s’élève à 54 772, principalement des femmes et des enfants, depuis le début de l'offensive israélienne contre le territoire assiégé en octobre 2023. Au moins 125 834 autres personnes ont également été blessées.
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Des sources médicales ont confirmé que 4 497 civils ont été tués et 13 793 autres blessés depuis le 18 mars, date à laquelle l’occupation israélienne a repris son offensive sur Gaza après avoir rompu un cessez-le-feu de deux mois conclu avec le Hamas.
Depuis la violation de l’accord de trêve en mars, près de 616 000 personnes ont été déplacées, certaines à plusieurs reprises.