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Téhéran a fermement condamné les frappes israéliennes contre la banlieue sud de Beyrouth

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangère, Esmaïl Baghaï. (Archives)

L’Iran a fermement condamné ce vendredi 6 juin les frappes israéliennes contre la banlieue sud de Beyrouth, une zone particulièrement peuplée. C’est « un acte d’agression flagrant contre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Liban », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien, Esmaïl Baghaï.

L’armée israélienne a mené des attaques aériennes sur Dahiyé, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 5 juin, à la veille de la fête musulmane du sacrifice, l’Aïd al-Adha.

Ces attaques constituent une nouvelle violation flagrante des accords de cessez-le-feu entre Israël et le groupe de résistance libanais Hezbollah.

Les garants de la trêve, y compris les États-Unis et la France, portent la responsabilité des actes d’agression répétés d’Israël contre le Liban face au mutisme et à l’inertie du Conseil de sécurité des Nations unies, a noté M. Baghaï.

« Sans aucun doute, le régime sioniste ne peut pas continuer à enfreindre la loi de manière aussi imprudente et à violer les principes de la Charte des Nations unies et du droit international sans le feu vert des États-Unis et leur appui implicite ou explicite », a-t-il ajouté.

Il a appelé le Conseil de sécurité à prendre des mesures concrètes contre les attaques israéliennes.

« La poursuite des violations de la loi par le régime sioniste dans la région, ainsi que ses agressions et son occupation du Liban et d’autres États musulmans, montrent que la seule façon de protéger l’indépendance et la souveraineté nationale des pays est de renforcer leur puissance de défense et leur résistance honorable contre le régime », a-t-il noté.

Peu avant ses frappes, l’armée israélienne a ordonné aux habitants vivant à proximité des bâtiments des quartiers de Hadath, Haret Hreik et Burj al-Barajneh à Dahiyé d’évacuer les lieux.

Elle a prétendu que ses raids aériens visaient des « installations de production de drones souterraines » exploitées par le Hezbollah.

Le président libanais, Joseph Aoun, a qualifié les frappes de « violation flagrante d’un accord international » de cessez-le-feu, et d’atteinte « aux principes élémentaires du droit et des résolutions humanitaires et onusiennes, à la veille d’une fête religieuse sacrée » - l’Aïd al-Adha ou la fête du sacrifice.

Le Hezbollah a ouvert un front de soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza après qu’Israël a déclenché une guerre génocidaire contre le territoire assiégé le 7 octobre 2023, menant de nombreuses opérations de représailles contre des cibles dans les territoires occupés.

Israël a été contraint d’accepter le cessez-le-feu avec le Hezbollah le 27 novembre 2024, après avoir essuyé de lourdes pertes sur le champ de bataille et échoué à atteindre ses objectifs bien qu’il ait tué plus de 4 000 personnes au Liban.

Depuis lors, le régime usurpateur mène des attaques quasi quotidiennes contre le Liban tout en occupant des positions dans le sud du pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV