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Une frappe de drone israélienne a visé une moto dans le sud du Liban, tuant une personne

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Cette photo montre les conséquences d'une frappe de drone israélien contre une moto alors qu'elle circulait sur la route reliant le village d'Arnoun à la région de Chaqif, dans le sud du Liban, le 1er juin 2025. (Photo via les réseaux sociaux)

Dans la dernière violation flagrante d’un accord de cessez-le-feu fragile avec le Liban, l’armée israélienne a attaqué la province de Nabatieh, dans le sud du pays, tuant au moins un individu.

Le Centre des opérations d’urgence de santé publique du ministère libanais de la Santé publique a annoncé dans un communiqué qu’un drone israélien a tiré un missile guidé sur une moto alors qu’elle circulait sur la route reliant le village d’Arnoun à la région de Chaqif. Aucun détail immédiat n’a été fourni sur l’identité de la victime.

Cette frappe intervient un jour après qu’un commandant du mouvement de résistance Hezbollah a été tué dans une frappe de drone israélienne dans la ville de Deir al-Zahrani, au cœur du sud du Liban.

L’Agence nationale de presse officielle libanaise a rapporté que l’armée israélienne a mené une attaque aérienne tôt samedi, tuant Mohammad Ali Jammoul.

Djamboul, 33 ans, effectuait son « trajet habituel tôt le matin depuis son domicile pour effectuer les prières de l’aube à la mosquée de sa ville natale », lorsque le drone a attaqué son véhicule, « le tuant sur le coup », selon le rapport.

Le rapport indique que la frappe a été précédée par le vol d’hélicoptères israéliens en profondeur sur le territoire libanais au-dessus de cette zone pour la première.

Une source de la Défense civile libanaise a déclaré que son personnel avait éteint l’incendie qui s’était déclaré dans le véhicule ciblé et transporté le corps vers un hôpital de la ville de Sidon.

Après avoir subi d’importantes pertes pendant près de 14 mois de conflit et n’avoir pas atteint ses objectifs lors de l’offensive contre le Liban, Israël a été contraint d’accepter un cessez-le-feu avec le Hezbollah. Ce cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre 2024.

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, les forces d’occupation ont lancé des attaques contre le Liban, y compris des frappes aériennes dans tout le pays arabe, violant ainsi le cessez-le-feu.

Le 27 janvier, le Liban a annoncé sa décision de prolonger le cessez-le-feu avec Israël jusqu’au 18 février.

Bien que la date limite du 18 février soit passée, Israël continue de maintenir son occupation de cinq régions importantes du sud du Liban, à savoir Labbouneh, le mont Blat, la colline d’Owayda, Aaziyyeh et la colline d’Hammamis, toutes situées près de la frontière.

Le Liban a condamné la présence continue des forces militaires israéliennes, la considérant comme une violation de l’accord de cessez-le-feu et du calendrier de retrait établi. De hauts responsables à Beyrouth ont exprimé leur engagement à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour chasser les troupes d’occupation du pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV