L'aviation israélienne a mené vendredi soir une série de frappes contre d'anciens avant-postes de l'armée syrienne dans les provinces de Lattaquié et de Tartous, dans le cadre d’une nouvelle série d’attaques visant les infrastructures militaires syriennes, après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad.
Le soi-disant Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a rapporté qu'au moins un civil a été tué et trois autres ont été blessés samedi matin lors d'une série de raids aériens contre la 107e brigade dans la périphérie de Jableh, près de la ville côtière de Lattaquié.
Des sources locales ont confirmé que le site visé était un dépôt d'armes contenant des missiles sol-sol et sol-mer.
En outre, des avions de chasse israéliens ont ciblé la caserne d’al-Shamiyah, située sur la route d’al-Qasr à Lattaquié, ainsi que plusieurs positions militaires dans la zone portuaire de Mina al-Bayda.
L’OSDH basé au Royaume-Uni a également fait état de frappes visant une installation militaire autrefois utilisée par les forces spéciales, ainsi que des sites dans la zone industrielle d’al-Wuhaib et la caserne d’al-Balata à Tartous.
Aucun bilan précis n’était disponible concernant d’éventuelles victimes supplémentaires ou l’ampleur des dégâts.
Depuis la chute du gouvernement Assad, l’armée israélienne mène régulièrement des frappes aériennes sur des infrastructures, dépôts et arsenaux militaires auparavant contrôlés par l’armée syrienne, aujourd’hui dissoute.
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Israël a été largement condamné pour avoir violé l’accord de cessez-le-feu de 1974 conclu avec la Syrie, et pour avoir profité du chaos qui règne dans le pays depuis la chute du gouvernement Assad pour s’emparer de terres syriennes.
Les Nations unies ont fermement condamné les attaques israéliennes en cours à l’intérieur du territoire syrien, ainsi que les violations continues dans et autour de la zone tampon créée dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu de 1974 avec Damas.
