Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a émis une mise en garde indiquant que si Londres exigeait de Téhéran l’arrêt complet de ses activités pacifiques d’enrichissement d’uranium, comme le font les États-Unis, il n’y aurait plus de terrain de dialogue entre l’Iran et le Royaume-Uni.
Dans un message publié mardi sur son compte officiel X, le haut diplomate a affirmé que la République islamique avait maintenu un « engagement multilatéral » avec le Royaume-Uni et les autres membres européens du Plan global d’action commun (PGAC).
Ces échanges, a-t-il écrit, se sont jusqu’à présent déroulés dans un climat « de bonne foi », bien que « les États-Unis ne manifestent toujours aucun intérêt » à impliquer les États européens dans les négociations indirectes en cours entre Washington et Téhéran.
Cependant, « si le Royaume-Uni insiste sur le "zéro enrichissement" en Iran…, il ne nous reste plus rien à discuter sur la question nucléaire », a affirmé Araghchi.
Bernard Cornut, analyste politique et expert en énergie, nous livre sa réaction.