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Le Hamas accepte la proposition américaine de cessez-le-feu et attend la réponse d'Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Emblème du Hamas.

Le Hamas a déclaré avoir accepté la proposition transmise par l’envoyé régional américain, qui comprendrait le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza.

« Nous avons accepté la proposition de Steve Witkoff, envoyé américain, de parvenir à un cessez-le-feu et au retrait des forces ennemis », a déclaré ce mardi 27 mai Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement de résistance Hamas basé à Gaza.

« Nous attendons la réponse d’Israël », a ajouté le responsable palestinien. Naïm n’a cependant pas commenté les détails de la proposition.

Plus tôt ce mois-ci, Naïm avait noté que Witkoff a personnellement assuré que les États-Unis feraient pression sur le régime israélien pour qu’il mette fin au siège quasi total de la bande de Gaza et qu’il autorise l’accès humanitaire.

L’envoyé, selon Naïm, avait déclaré que les États-Unis commenceraient à exercer des pressions dans les deux jours suivant la libération par le Hamas du soldat américano-israélien Edan Alexander, le 12 mai.

Selon le membre du Hamas, Witkoff aurait également promis que le président américain Donald Trump lancerait un appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à des négociations visant à parvenir à un « cessez-le-feu permanent ».

Witkoff, cependant, « n’a rien fait de tout cela », a déclaré Naïm à l’époque.

Ces déclarations correspondent au soutien historique des États-Unis au régime israélien et aux efforts incessants de Washington pour protéger Tel-Aviv contre toutes les conséquences de ses atrocités.

La guerre génocidaire de Gaza, qui a commencé après que les combattants de la Résistance ont mené une opération de représailles le 7 octobre 2023, a coûté la vie à plus de 53 977 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.

Entre-temps, le siège israélien a fait payer un lourd tribut à la population de ce territoire déjà appauvri et ravagé par la guerre, les groupes humanitaires dénonçant le régime israélien pour avoir utilisé la famine comme arme de guerre contre les Gazaouis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV