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L'Espagne appelle à des sanctions internationales contre Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza

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Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. (Archives)

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a déclaré que la communauté internationale devrait imposer des sanctions et des embargos à Israël afin de mettre fin à la brutale offensive militaire dans la bande de Gaza assiégée.

Le chef de la diplomatie espagnole s’exprimait en amont d'une réunion majeure des pays européens et arabes dimanche à Madrid.

L'Espagne a accueilli ce dimanche 20 pays ainsi que des organisations internationales dans le but d'arrêter cette guerre, qui n'a plus aucun objectif, selon les termes du chef de la diplomatie espagnole.

« Nous devons envisager des sanctions, nous devons tout faire, tout envisager pour mettre fin à cette guerre », a-t-il souligné.

Albares a insisté sur la nécessité que l'aide humanitaire entre à Gaza massivement, sans entrave, de manière neutre, afin que ce ne soit pas Israël qui décide qui peut manger et qui ne le peut pas.

Cette conférence fait suite à un rassemblement similaire organisé à Madrid l'année dernière, qui avait réuni des pays comme l'Égypte, la Jordanie, le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie, ainsi que des nations européennes telles que l'Irlande et la Norvège, qui ont reconnu l'État palestinien.

La réunion de dimanche, à laquelle participaient également des représentants de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique, visait également à promouvoir la solution dite à deux États.

Israël fait face à une pression internationale croissante, notamment de la part de ses plus proches alliés, pour qu'il mette un terme à son offensive élargie et autorise l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza.

L'Union européenne s'est prononcée cette semaine en faveur d'un réexamen de l'accord d'association avec Israël.

Par ailleurs, la Suède a récemment déclaré qu'elle ferait pression sur le bloc des 27 pour qu'il impose des sanctions aux ministres israéliens, tandis que la Grande-Bretagne a suspendu les négociations de libre-échange avec Israël et convoqué l'ambassadrice israélienne.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, criminel de guerre recherché au niveau international, a réaffirmé que son armée visait à prendre le contrôle de l'ensemble de la bande de Gaza assiégée.

Malgré les assurances israéliennes selon lesquelles l'aide humanitaire parviendrait aux Palestiniens, le bureau des médias du gouvernement de Gaza a confirmé plus tôt que l'armée israélienne a continué de bloquer toute aide humanitaire destinée à la population affamée de Gaza pendant 81 jours consécutifs.

Un blocus humanitaire de trois mois a aggravé les pénuries de nourriture, d'eau, de carburant et de médicaments dans le territoire palestinien, faisant craindre une famine.

Des rapports récents indiquent que des dizaines d'enfants sont morts de faim à Gaza.

Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, a averti la semaine dernière que jusqu'à 14 000 bébés pourraient perdre la vie à Gaza si le siège du territoire palestinien se poursuivait.

Avec le soutien des États-Unis, Israël mène une guerre génocidaire à Gaza qui a jusqu'à présent tué 54 000 Palestiniens et blessé près de 122 200 autres. La majorité des victimes sont des femmes et des enfants.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV