À la veille du cinquième tour des négociations indirectes à Rome entre l’Iran et les États-Unis, Téhéran a dénoncé, jeudi, les nouvelles sanctions américaines contre des acteurs liés à l’industrie iranienne, les qualifiant de « crimes contre l’humanité ».
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères critique l’absence de sincérité chez la partie américaine dans la voie diplomatique.
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, réaffirme que l’Iran ne renoncera pas à son droit d’enrichir l’uranium, condition sine qua non selon lui pour un accord. Il exclut la possibilité de parvenir à un accord « si Washington insiste sur un enrichissement zéro », tout en assurant que l’Iran ne cherche pas à se doter d’armes nucléaires.
En parallèle, Téhéran met en garde contre toute attaque militaire israélienne, ce qui implique également une part de responsabilité des États-Unis. Enfin, l’Iran prévient le trio européen contre un recours au mécanisme de « snapback » pour réimposer les sanctions de l’ONU.
Il a souligné qu’une telle décision mettrait fin à la participation du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne à l’accord officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC).
Immad Eddin Hamrouni partage son analyse avec nous.