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Plus de 50 morts et disparus après une frappe israélienne contre un immeuble résidentiel à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Au moins 50 Palestiniens tués ou portés disparus après des frappes israéliennes sur Jabalia dans la bande de Gaza.

Plus de 50 Palestiniens ont été tués ou sont toujours portés disparus après un raid aérien israélien sur un immeuble résidentiel dans la région de Jabalia al-Balad, au nord de Gaza, selon des sources de la Défense civile palestinienne.

Des drones israéliens ont ciblé vendredi matin plus de cinq endroits près de l’entrée de Deir al-Bahla, dans le centre de Gaza, a rapporté l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.

Alors que les gens se précipitaient pour aider les victimes, les forces israéliennes les ont de nouveau attaqués, blessant plusieurs autres Palestiniens.

Par ailleurs, 3 personnes, dont une jeune fille, ont perdu la vie dans une frappe aérienne israélienne sur un appartement près du carrefour Abdel Aal, rue al-Jalaa, dans la ville de Gaza.

Deux frères et sœurs ont été tués et leur père a été grièvement blessé lorsqu’une frappe israélienne a touché une maison dans la zone occidentale du camp de Khan Younès, dans le sud de Gaza.

Dans l’est de Khan Younès, plusieurs victimes ont été signalées après que les forces israéliennes ont frappé une maison dans la ville d’Abasan al-Kabira.

En outre, un homme de 32 ans a succombé à ses blessures subies lors d’une précédente frappe aérienne israélienne sur le quartier de Bani Suheila, à l’est de Khan Younès.

Des sources locales ont indiqué que les forces israéliennes ont empêché les membres de la Défense civile d’éteindre l’incendie.

Cela fait plus de deux mois qu’Israël a bloqué l’entrée de toute nourriture, de tout médicament et de tout autre bien dans la bande de Gaza qui abrite quelque 2 millions de Palestiniens, dans un contexte de frappes aériennes et d’invasions terrestres continues contre ce territoire assiégé.

Les Palestiniens de Gaza dépendent presque entièrement de l’aide extérieure pour survivre, car l’attaque israélienne a détruit presque toutes les capacités de production alimentaire du territoire.

Après avoir insisté pendant des semaines sur le fait que Gaza avait suffisamment de nourriture, Israël a cédé face à la pression internationale et a commencé à autoriser des dizaines de camions humanitaires à entrer sur le territoire cette semaine, y compris certains transportant de la nourriture pour bébés.

Mais les agences de l’ONU affirment que ce volume est largement insuffisant, comparé aux quelque 600 camions par jour qui étaient entrés lors d’un récent cessez-le-feu et qui sont nécessaires pour répondre aux besoins de base.

Un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré ce vendredi 23 mai que les camions d’aide qu’Israël a autorisés à entrer dans la bande de Gaza cette semaine sont « trop peu nombreux », dénonçant une décision « trop tardive ».

Au moins 53 762 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et 122 197 autres personnes ont été blessées lors d’attaques militaires brutales israéliennes contre Gaza depuis le 7 octobre 2023.

La Cour pénale internationale a émis en novembre dernier des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant, invoquant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Gaza.

Israël est également confronté à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre sur le territoire côtier assiégé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV