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En une journée, 94 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes sur des zones civiles à Gaza

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En une journée, 94 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes sur des zones civiles à Gaza. ©AA/Archives

Dans la bande de Gaza, au moins 94 personnes ont été tuées à la suite d’interminables frappes aériennes israéliennes, en l’espace d’une seule journée. Ces décès, survenus mardi, marquent une hausse par rapport au précédent bilan d’environ 60 morts annoncé par les médias palestiniens.

Les victimes ont péri lors d’attaques ciblées contre des habitations, des écoles et des abris, entre autres lieux civils.

La tuerie a commencé dès les premières heures du jour, avec 54 personnes tuées entre minuit et quatre heures du matin.

Parmi les victimes, 13 personnes ont trouvé la mort dans une frappe sur l’école Musa bin Nusair à Gaza, un lieu auparavant considéré comme un refuge sûr. 

Au camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de Gaza, 15 personnes ont été tuées dans une attaque contre la station Radi, tandis que 13 autres ont perdu la vie lors d’un raid aérien visant la maison de la famille Abou Samra à Deir al-Balah, également située dans le centre de la bande côtière.

Neuf autres personnes ont été tuées lors d’une frappe sur le domicile de la famille Muqayyid à Jabalia, au nord de la ville de Gaza.

Des zones civiles ont aussi été lourdement bombardées dans la ville de Beit Lahia, au nord du territoire, causant de lourdes pertes humaines.

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Pendant ce temps, des habitants et des secouristes tentent de sauver des survivants coincés sous les décombres.

Les observateurs soulignent que ce qu’il reste des infrastructures médicales à Gaza est complètement dépassé par l’afflux incessant de blessés, conséquence directe des bombardements israéliens aveugles.

Depuis octobre 2023, au moins 53 573 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza, alors que le régime israélien mène une guerre génocidaire contre ce territoire déjà gravement appauvri.

Dans ce contexte insoutenable, le mouvement de résistance palestinien Hamas a dénoncé le refus persistant d’Israël de s’engager dans des négociations sérieuses en vue d’un cessez-le-feu.

Dans un communiqué publié lundi, il a affirmé qu’une délégation israélienne envoyée à Doha n’avait aucune autorité pour mener de véritables négociations ou conclure un accord de cessez-le-feu.

Selon le Hamas, la présence continue de la délégation à Doha, constitue une tentative flagrante du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de leurrer l'opinion publique mondiale et de donner faussement l'impression d'être engagé dans un processus de négociation significatif. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV