Le Leader de la Révolution islamique salue le dévouement du défunt président Raïssi au service du peuple à l'occasion de l'anniversaire de sa mort en martyr.
L'Iran commémore le premier anniversaire du martyre de l'ancien président Ebrahim Raïssi par une cérémonie en présence du Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.
Lors de la cérémonie, qui s'est déroulée, ce mardi 20 mai à Téhéran, le Leader a souligné que le mandat de l'ancien chef de l'exécutif était fondé sur l'humilité et le dévouement au service du peuple.
« Le martyr Raïssi ne se considérait pas comme supérieur au peuple », a souligné l'Ayatollah Khemenei, saluant l'approche de Raïssi dans ses fonctions officielles et soulignant sa conviction de traiter d'égal à égal le peuple qu'il servait.
« Il se considérait comme au même rang que le peuple, comme lui-même, et même comme inférieur », a rappelé le Leader.
La vie de Raïssi a été écourtée lors d'un tragique accident d'hélicoptère survenu dans la province iranienne de l'Azerbaïdjan de l’Est, au nord-ouest du pays, le 19 mai 2024. Cet accident a également coûté la vie à plusieurs autres hauts responsables, dont l'ancien ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.
L'hélicoptère Bell 212, en route vers l'inauguration d'un barrage, a perdu le contact après environ 30 minutes de vol. Un épais brouillard a ensuite été imputé à la collision de l'appareil avec la montagne.
L'épave a été retrouvée le lendemain, et aucune preuve de défaillance mécanique ou d'acte criminel n'a été constatée.
L'incident a suscité un élan de sympathie internationale.
Selon l'Ayatollah Khamenei, Raïssi était doté d'un « cœur humble », d'un « discours sincère et direct, et d'une action infatigable et continue ».
La cérémonie a réuni de hauts responsables et des familles de martyrs.
Des hauts responsables du gouvernement, dont les chefs des trois pouvoirs exécutif, judiciaire et législatif du pays, des familles de martyrs et d'autres membres du public, ont également assisté à la cérémonie.
Parmi les participants figuraient les descendants de Sayyed Hassan Nasrallah, ancien secrétaire général légendaire du Hezbollah libanais, tué en martyre lors des frappes israéliennes contre Beyrouth l'année dernière.
À l’approche de ce jour anniversaire, plusieurs responsables nationaux et internationaux ont rendu un vibrant hommage à l’héritage de Raïssi.
Plus tôt, le ministre iranien du Renseignement, Esmaïl Khatib, avait réaffirmé que raviver la mémoire de Raïssi et d’Amir-Abdollahian implique la poursuite de l’appui à la Résistance, en faisant face aux États-Unis au régime israélien.
Le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a lui aussi rendu hommage à l’héritage des martyrs, soulignant que les principes de politique étrangère établis par Raïssi et Amir-Abdollahian continuaient de façonner la position diplomatique iranienne aujourd’hui.
L’autre haut responsable iranien à avoir rendu hommage aux martyrs était le président Massoud Pezeshkian qui a fait un déplacement dans la ville sainte de Machhad, pour rendre visite à la mère de Raïssi.
Le premier anniversaire du martyre de Raïssi rappelle les sacrifices consentis pour préserver la souveraineté de l’Iran, un impératif honoré avec dévouement et honneur sous l’ancien président.
La cérémonie rappelle l’engagement de Raïssi en faveur des idéaux de justice, de résistance et de soutien aux opprimés, valeurs qu’il a défendues tout au long de sa vie.
Le secrétaire général actuel du Hezbollah, le cheikh Naïm Qassem, a quant à lui qualifié Raïssi de « grande personnalité » dont les positions importantes n’étaient pas impactées par son poste et pouvoir politique.
« La Palestine avait une place particulière dans le cœur du martyr Raïssi », a ajouté le cheikh Naïm Qassem.
