Dans le cadre des célébrations marquant le 77e anniversaire de la Nakba, Amir Saïd Iravani, ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès de l'ONU, a prononcé un discours lors duquel il a déclaré que la Nakba, qui signifie « catastrophe » en langue arabe, ne marquait pas la fin des souffrances endurées pendant plusieurs décennies par le peuple palestinien, mais qu’elle constituait le début d’une période de déplacement, d’occupation et d’injustice systémique.
M. Iravani a noté que cette cérémonie se déroulait à un moment charnière, où l’entité occupante, avec le soutien et l’assistance des États-Unis, menait délibérément des attaques contre les hôpitaux, les écoles, les femmes, les enfants, le personnel de l’ONU et les journalistes, dans une guerre génocidaire contre la bande de Gaza.
Le débat de ce samedi se penche sur ce sujet avec l’intervention d’Arnaud Develay, juriste et analyste politique français et Bernard Cornut, spécialiste français du Moyen-Orient et expert en énergie.
