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Israël lance l'offensive des «Chariots de Gédéon» pour s'emparer du territoire de Gaza

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Des chars israéliens près de la frontière de Gaza, mai 2025. ©Reuters

L'armée israélienne a lancé la première phase d'une offensive majeure contre Gaza, baptisée « Chariots de Gédéon » pour s'emparer du territoire palestinien.

Le plan a été approuvé par le soi-disant cabinet de sécurité du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le 5 mai, afin de « conquérir Gaza » pour Israël et maintenir le territoire palestinien sous son contrôle.

Vendredi, le régime israélien a annoncé par voie de communiqué que l'armée avait entamé les « premières étapes » de l'opération « Chariots de Gédéon » au cours des dernières 24 heures.

Selon le communiqué, l'armée du régime sioniste a « lancé des attaques de grande envergure et mobilisé des forces pour s'emparer de zones stratégiques de la bande de Gaza, dans le cadre des premières étapes de l'opération « Chariots de Gédéon» et de l'extension de la campagne à Gaza ».

Le régime sioniste prétend que la nouvelle offensive lui permettrait d'atteindre tous ses objectifs déclarés dans la guerre à Gaza, y compris la libération des captifs et la défaite du Hamas.

Le communiqué ajoute que les troupes israéliennes du Commandement Sud continueraient « d'opérer pour protéger les citoyens israéliens et réaliser les objectifs de la guerre ».

Selon des responsables israéliens, l'offensive des « Chariots de Gédéon » a pour objectif  de « conquérir » Gaza et d'y déplacer la population civile palestinienne vers le sud de la bande assiégée.

Au cours des trois derniers jours, Israël a tué plus de 370 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza. Cette récente tuerie a coïncidé avec la visite du président américain, Donald Trump, dans la région, qui a débuté mardi.

Israël a poursuivi son carnage à Gaza vendredi, au lendemain de la journée la plus meurtrière pour les Palestiniens dans le territoire assiégé depuis la reprise de la guerre israélienne contre la bande assiégée en mars.

Selon des sources médicales, 74 Palestiniens ont été tués vendredi, principalement lors des raids contre le nord de la bande de Gaza.

L’hôpital indonésien de la ville de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, a reçu à lui seul 30 morts et des dizaines de blessés, principalement des enfants et des femmes, selon un médecin de l’hôpital.

Les massacres dans le nord de Gaza surviennent après une série de puissantes frappes israéliennes menées mardi soir à proximité de l'hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de Gaza. 

Israël a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023. Plus de 53 000 Palestiniens y ont été tués à ce jour.

En janvier, le régime de Tel-Aviv s’est trouvé dans l'obligation d'accepter un accord de cessez-le-feu avec le Hamas, après qu’il n’a pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés, notamment l'« élimination » du Hamas et la libération des captifs.

Une trêve de 42 jours entachée par des violations israéliennes répétées a expiré le 1er mars, mais Israël s’abstient d’entamer des négociations pour la deuxième phase de l’accord.

Le 18 mars, le régime israélien a repris ses frappes sur Gaza, rompant ainsi le cessez-le-feu et l’accord d’échange de prisonniers en vigueur depuis près de deux mois.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV