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L'Iran appelle à la fin immédiate des violences meurtrières dans la capitale libyenne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des voitures incendiées bordent une rue de Tripoli, le 14 mai 2025, après de nouveaux affrontements dans la capitale libyenne. ©AFP

L’Iran a exprimé ses inquiétudes quant à la poursuite des affrontements armés meurtriers dans la capitale libyenne Tripoli, appelant à la fin immédiate des violences et des effusions de sang.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fait ces déclarations ce jeudi 15 mai dans un contexte d’informations faisant état d’affrontements entre le groupe armé Radaa et la brigade 444, fidèle au Premier ministre Abdulhamid al-Dbeibeh, à Tripoli.

Il a exhorté toutes les parties impliquées dans les confrontations à contribuer à rétablir le calme en Libye, à poursuivre la voie du dialogue et de l’interaction pour résoudre leurs différends et à ne pas permettre une ingérence étrangère destructrice dans les affaires de la Libye.

Le porte-parole a également exprimé sa sympathie aux familles des personnes tuées et blessées dans les violences.

Les affrontements ont éclaté lundi après l’assassinat du principal chef militant Abdelghani al-Kikli et la défaite soudaine de son groupe Appareil de soutien à la stabilisation (SSA) par des factions alignées avec Dbeibeh.

Le lendemain, le gouvernement reconnu par l’ONU a annoncé avoir commencé à exercer son contrôle. Un cessez-le-feu est également entré en vigueur à Tripoli mercredi.

Cependant, des témoins et des médias locaux ont signalé une reprise des combats.

La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a appelé au calme, avertissant que la situation pourrait « devenir incontrôlable ».

« Attaquer et endommager des infrastructures civiles, porter atteinte à l’intégrité physique des civils et mettre en danger la vie et la sécurité de la population peuvent constituer des crimes au regard du droit international. Les responsables devront répondre de leurs actes », a-t-il ajouté.

La Libye est plongée dans un conflit politique depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011, ce qui a conduit à l’émergence de plusieurs groupes armés.

Malgré un cessez-le-feu en 2020, le pays reste divisé, le gouvernement d’unité nationale au pouvoir à Tripoli et dans le nord-ouest du pays et le gouvernement de stabilité nationale au pouvoir à Benghazi dans l’est.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV